Le procès entre la SEC et Ripple pourrait connaitre son épilogue en 2023

Le conflit juridique entre la SEC (Securities and Exchange Commission) et Ripple est sans doute le plus important de la cryptosphère. En effet, il illustre à lui seul les tensions qui existent entre le régulateur américain et le secteur. Après d’interminables reports et présentations de preuves devant les tribunaux, le dénouement de cette affaire serait finalement plus proche qu’on pourrait le croire. Avocat général de Ripple Labs, Stuart Alderoty est persuadé que le procès prendra fin l’année prochaine.

Ripple fait tout son possible pour résoudre l’affaire dès que possible

Le 22 avril, Stuart Alderoty s’est rendu sur Twitter pour poster un fil de discussion concernant l’affaire qui oppose son employeur à la SEC depuis des années. Après avoir remercié tous ceux qui ont suivi le développement de la saga, l’avocat a expliqué pourquoi cette dernière pourrait connaitre son épilogue en 2023. Il a affirmé que Ripple, mais aussi le tribunal, fait tout son possible pour que le conflit soit résolu, même si la SEC s’efforce de retarder l’échéance. M. Alderoty est ensuite revenu sur le préjudice financier subi par les investisseurs depuis la plainte déposée contre Ripple en décembre 2020.

Il a également suggéré que les manœuvres de la SEC n’avaient d’autres buts que celui de créer de la confusion sur le marché des cryptomonnaies. En effet, l’avocat de Ripple Labs a rappelé que le régulateur n’a jamais essayé d’obtenir une autorisation du tribunal pour interdire les échanges de XRP aux États-Unis. Malgré cela, plusieurs exchanges du pays ont retiré l’actif de leur plateforme par crainte de représailles. Cette mesure qui n’a pas été expressément recommandée par la SEC lui a permis de parvenir à ses fins.

Une réglementation irrationnelle qui engendre l’exode de la cryptosphère

En plus de lutter contre Ripple, la SEC maintient le marché des cryptomonnaies dans un nuage d’incertitude, l’empêchant de se développer aux États-Unis. Alors que 40 millions d’Américains détiennent des cryptomonnaies, la SEC continue de prétendre que la plupart d’entre elles sont des valeurs mobilières, exigeant au passage un contrôle accru des exchanges.

Critiquant les autorités américaines pour la position qu’elles ont prise à l’encontre de la cryptosphère, M. Alderoty a également souligné que celle-ci est en plein exode, fuyant désormais les États-Unis. Il a notamment affirmé que les talents, le savoir-faire et les capitaux de l’industrie se déplacent vers des pays où les gouvernements peuvent offrir une réglementation rationnelle.

Les propos tenus par l’avocat général de Ripple Labs suggèrent donc que cette dernière passera à la vitesse supérieure pour mettre fin au procès et remporter celui-ci. Une telle issue marquera un tournant dans les relations entre la SEC et la cryptosphère, notamment dans l’assimilation des cryptomonnaies aux valeurs mobilières.

Source : U.Today