Le président de la SEC prend la défense d’Elon Musk
En janvier, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a voté à huis clos pour intenter une action en justice contre Elon Musk concernant la divulgation tardive de son acquisition d’actions Twitter. Sur les cinq commissaires, quatre ont voté en faveur de la poursuite, tandis que Mark Uyeda, président intérimaire de la SEC, a été le seul à s’y opposer. Pourquoi ?
Elon Musk visé par la SEC : soupçons de manœuvre politique !
L’enquête de la SEC portait sur le retard d’Elon Musk à divulguer l’achat de ses actions Twitter, une obligation légale pour tout investisseur dépassant 5 % des parts d’une entreprise. Ce retard aurait permis à Musk d’économiser environ 150 millions de dollars en continuant d’acheter des actions à un prix inférieur.
Mark Uyeda a exprimé des réserves quant aux motivations politiques potentielles derrière cette action en justice contre Elon Musk. Il a demandé au personnel chargé de l’application de la loi de signer des déclarations attestant que l’affaire n’était pas politiquement motivée, une démarche inhabituelle qui a été refusée par le personnel concerné. Étrange…
Une plainte qui expose les lignes de faille réglementaires
Cette opposition interne souligne les divisions au sein de la SEC concernant la gestion des infractions présumées aux lois sur les valeurs mobilières. Alors que la majorité des commissaires ont estimé que la poursuite était justifiée, la dissidence de Uyeda reflète une préoccupation quant à l’impartialité et aux priorités de l’agence.
Elon Musk a jusqu’au 4 avril 2025 pour répondre à la plainte de la SEC. Cette affaire pourrait bien avoir des répercussions significatives sur la manière dont les dirigeants d’entreprise gèrent la divulgation d’informations financières et sur l’application des réglementations par la SEC.
L’affaire Musk révèle les tensions croissantes au sein de la SEC et soulève des questions sur l’indépendance de ses décisions. L’opposition de Mark Uyeda semble refléter une volonté de réorienter l’institution vers une régulation plus favorable aux acteurs du secteur crypto, contrastant fortement avec l’approche stricte de Gary Gensler. Et cela se voit dans sa récente proposition, qui pourrait obliger la SEC à renoncer à certaines lois « meurtrières » contre les entreprises crypto.
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Le monde évolue et l'adaptation est la meilleure arme pour survivre dans cet univers ondoyant. Community manager crypto à la base, je m'intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin à la blockchain et ses dérivés. Dans l'optique de partager mon expérience et de faire connaître un domaine qui me passionne, rien de mieux que de rédiger des articles informatifs et décontractés à la fois.
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