Bitcoin : Le PDG de JPMorgan déchaîne l'orage Anti-crypto à Davos !

Le patron de JP Morgan, Jamie Dimon, a profité du Forum Économique Mondial de Davos pour réitérer ses critiques acerbes envers le Bitcoin, allant jusqu’à le comparer à un « caillou de compagnie » sans valeur. Pourtant, son groupe continue de s’impliquer sur le marché crypto.

Jamie Dimon s’acharne à nouveau publiquement contre Bitcoin

Jamie Dimon, le patron de JP Morgan, n’a jamais caché son antagonisme envers Bitcoin. Mercredi, lors du Forum de Davos, il a récidivé, sous les caméras du monde entier. « Mon conseil est de ne pas s’en mêler« , a-t-il tonné, avec son flegme habituel, à l’adresse de la reine des cryptos.

Méprisant le concept même de monnaie décentralisée défiant les banques, M. Dimon n’y voit qu’un outil de blanchiment d’argent sale, de fraude fiscale et de trafic illicite en tout genre. Des propos aussi virulents que ceux déjà tenus publiquement par le passé.

« Bitcoin n’est rien d’autre qu’un vulgaire caillou de compagnie  (« pet rock »), sans aucune utilité concrète« , a-t-il scandé avec sa verve coutumière. 

Le patron de JP Morgan avait d’ailleurs exhorté le Congrès américain en décembre dernier à purement et simplement « fermer » le Bitcoin. Une sortie qui avait indigné tout un pan de l’écosystème crypto.

JPMorgan s’implique malgré les diatribes de son PDG

Malgré ses charges répétées contre Bitcoin, Jamie Dimon se montre plus mesurée sur les autres cryptos. Il reconnaît que certaines peuvent s’avérer utiles pour tokeniser des actifs du monde réel.

La position radicalement anti-Bitcoin de Jamie Dimon peut surprendre, alors que de nombreuses banques traditionnelles s’intéressent désormais sérieusement aux cryptos.

Car dans le même temps, JPMorgan n’hésite pas à surfer sur la vague Bitcoin, avec la diffusion de fonds indiciels adossés à sa valeur ou encore un service de conservation d’actifs numériques lancé dès 2021. La banque est même partenaire officiel du récent ETF spot de BlackRock, autorisant ainsi ses clients fortunés à s’exposer aux fluctuations du Bitcoin.

On peut dès lors se demander si derrière ses diatribes médiatiques, Jamie Dimon ne relève pas en partie de la posture politique. Ses saillies médiatiques occultent le fait que JP Morgan adopte, comme ses concurrents, les cryptomonnaies à son avantage.

Interrogé justement sur l’implication croissante de mastodontes comme Fidelity ou BlackRock, M. Dimon a botté en touche, déclarant qu’il « s’en fichait ». Affirmant au passage que c’était la dernière fois qu’il s’exprimait sur ce sujet sensible.

Le discours du tempétueux banquier apparaît décidément bien daté face aux faits. JP Morgan intègre bel et bien la crypto, quand bien même son PDG continue de la pourfendre publiquement.