Le PDG de Coinbase pense que l’Union européenne (UE) veut adopter des mesures défavorables au secteur des cryptomonnaies
Les gouvernements des pays européens veulent fixer un cadre réglementaire aux cryptomonnaies. Mais les mesures qu’elles veulent adopter ne sont pas du goût de tout le monde. Récemment, le PDG de Coinbase annonçait que l’UE souhaite prendre des mesures qui compromettent l’avenir des cryptomonnaies. En effet, les autorités européennes souhaitent que les exchanges de cryptomonnaies fournissent des renseignements sur les détenteurs de certains types de portefeuilles. Le PDG de Coinbase se prononce une nouvelle fois sur le sujet.
Coinbase dénonce une politique défavorable au secteur des cryptomonnaies
L’UE va tenir un autre vote qui peut affecter l’avenir des cryptomonnaies. Le PDG de Coinbase s’est exprimé au sujet des mesures qui pourraient être prises. Il a qualifié ces mesures de « mauvaise politique » et a appelé les autorités de l’UE à un changement d’attitude.
Dans un billet de blog datant du 28 mars, les responsables de Coinbase ont expliqué que les conséquences de l’adoption de cette version seront dévastatrices pour le secteur des cryptomonnaies.
Paul Grewal, directeur du service juridique de Coinbase, a déclaré que « cette révision déclenchera un régime de surveillance sur les exchanges comme Coinbase ». Pour lui, ce nouveau règlement nuira à la réputation des portefeuilles autohébergés que les individus utilisent pour mettre leurs cryptomonnaies à l’abri de tout regard.
Le PDG de Coinbase, Brian Armstrong, a aussi écrit sur Twitter qu’il s’opposait à cette révision. Il a rappelé qu’il est essentiel de dénoncer les projets politiques défavorables au secteur des cryptomonnaies.
Des arguments et des contre-arguments
Les personnes favorables aux amendements sur les transferts de fonds ont fourni plusieurs arguments pour justifier leur position.
Parmi ceux-ci, il y a le fait que les criminels utilisent les cryptomonnaies pour effectuer des transactions sous le radar des forces de l’ordre. Aussi, la collecte d’informations personnelles associées aux portefeuilles auto-hébergés n’est pas considérée comme une violation de la vie privée.
Pour contrecarrer ces arguments, Grewal a déclaré que les cryptomonnaies ne comptent pas parmi les moyens les plus utilisés par les criminels pour blanchir de l’argent. Il a cité des études qui prouvent que l’argent liquide reste le moyen le plus populaire pour y parvenir.
Selon Grewal, les forces de l’ordre peuvent utiliser des outils d’analyse avancés pour suivre les transferts de cryptomonnaies. Toutes les transactions sont enregistrées sur la blockchain, alors que l’argent liquide ne laisse aucune trace. Aussi, vérifier les informations de cette manière ne constitue pas une violation de la vie privée.
L’UE n’a pas la possibilité d’accéder à toutes les informations concernant les personnes qui possèdent des portefeuilles hébergés. Or, les services de sécurité pensent que de nombreuses personnes utilisent les cryptos pour mener des activités illégales. Les nouvelles résolutions de l’UE permettront aux forces de l’ordre de détecter ces activités illicites et de mettre la main sur leurs auteurs.
Source : Finbold
Maximisez votre expérience Cointribune avec notre programme 'Read to Earn' ! Pour chaque article que vous lisez, gagnez des points et accédez à des récompenses exclusives. Inscrivez-vous dès maintenant et commencez à cumuler des avantages.
Derrière la signature générique « Rédaction CT » se trouvent de jeunes journalistes et des auteurs aux profils particuliers qui souhaitent garder l’anonymat car impliqués dans l’écosystème avec certaines obligations.
Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.