Le mécanisme Proof-of-Stake (PoS) serait la solution au « problème des généraux byzantins »

Le « problème des généraux byzantins » est une métaphore qui fait référence à la remise en question de la crédibilité des transmissions et de la partialité des acteurs dans un réseau distribué. Le système bancaire fonctionne sur la base d’un tel réseau, ce qui amène à remettre en cause sa fiabilité. L’apparition de la blockchain Bitcoin (BTC) a été considérée comme une solution à ce problème, notamment avec le mécanisme Proof-of-Work (PoW). En effet, cette technologie est basée sur un algorithme de consensus permettant aux acteurs du réseau de s’accorder, même s’ils n’ont pas de raison de se faire confiance, sur l’ordre des blocs de la chaîne pour favoriser une transmission cohérente des données afin de garantir la fiabilité des transactions. Ceci étant, le développeur Bitcoin (BTC) Jimmy Song a récemment déclaré que le Proof-of-Stake (PoS) n’est pas une solution au problème des généraux byzantins. Le fondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, a critiqué les propos de Jimmy.

Vitalik Buterin défend le mécanisme Proof-of-Stake (PoS)

Dernièrement, Jimmy Song, développeur Bitcoin (BTC), a émis des allégations selon lesquelles le mécanisme Proof-of-Stake ne répondrait pas au problème des généraux byzantins et n’offrirait pas de consensus décentralisé. Le fondateur d’Ethereum n’a pas manqué de défendre le PoS sur Twitter le 3 juillet. Vitalik Buterin a critiqué les propos de Song en affirmant que c’était stupide de s’attaquer au mécanisme Proof-of-Stake simplement par rapport à « une technicité due à des définitions ».

Il a déclaré : « Conseil de pro : s’il existe une tradition bien établie de personnes débattant de A contre B sur la base d’arguments profonds touchant aux mathématiques, à l’économie et à la philosophie morale, et que vous arrivez en disant « B est stupide à cause d’une technicité d’une ligne impliquant des définitions », vous avez probablement tort. ».

Pendant ce temps, dans le monde entier, les autorités s’inquiètent des taux de consommation d’énergie du Proof-of-Work (PoW). D’après ces taux, le mécanisme PoW aurait un impact négatif sur l’environnement. Dans ce contexte, le Sénat de New York s’est montré favorable à un nouveau projet de loi en adoptant celui-ci.

Ce projet vise à imposer, dans l’État de New York, un embargo de deux ans sur tout nouveau projet de mining incluant le PoW et qui serait alimenté par des combustibles à base de carbone. Parallèlement, Ethereum (ETH) prépare sa migration du Proof-of-Work (PoW) vers le Proof-of-Stake (PoS).

Comment le PoS résoudrait-il le problème des généraux byzantins ?

Les professionnels considèrent que le réseau Bitcoin (BTC) est à même d’offrir une solution universelle au problème des généraux byzantins, car dans cette technologie, la fidélité de plus de 50 % de la capacité de calcul est suffisante pour atteindre un consensus. Justement, ce défi est relevé par les mineurs (qui représentent les généraux, soit dit en passant) avec le mécanisme Proof-of-Stake (PoS).

Le Proof-of-Stake (PoS) permet de résoudre efficacement le fameux problème des généraux byzantins, sans compter que son utilisation est respectueuse de l’environnement. Le mécanisme est aussi plus économique : les coûts énergétiques et matériels engendrés sont moins élevés que ceux associés aux cryptomonnaies PoW. De plus, il offre aux mineurs une chance égale d’obtenir des gains considérables, contrairement au PoW où les plus gros mineurs profitent des économies d’échelle.

Pour finir, le PoS résout le problème des généraux byzantins en permettant aux utilisateurs coordonnés et ceux qui ne le sont pas, de réussir à s’accorder même lorsque la communication n’est pas instantanée.

Le fondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, s’est insurgé contre les propos du développeur Bitcoin Jimmy Song après que celui-ci a déclaré que le PoS n’offrait pas de consensus décentralisé. Selon Buterin, Song n’a basé ses propos que sur « une technicité due à des définitions ».

Source : Finbold