Le fondateur de Monero affirme n’avoir pas été un informateur d’Interpol

L’influenceur crypto James Edwards a publié des rapports datant de 2021 sur Twitter, le 20 mars. Il a utilisé ceux-ci pour porter des accusations contre Riccardo Spagni, le fondateur de Monero. Ce dernier a vite réagi pour réfuter les allégations. Voici ce qu’il en est.

Riccardo Spagni n’aurait jamais donné suite aux demandes d’Interpol

La crypto Monero que d’aucuns considèrent comme la plus anonyme des cryptomonnaies confidentielles, est au cœur d’un débat actuellement. En effet, James Edwards a déclaré que le fondateur de Monero a aidé Interpol et d’autres agences fédérales. Riccardo Spagni les aurait aidés à tracer des fonds après que les US marshals l’ont détenu dans l’attente d’une extradition. Edwards a affirmé : « Les preuves suggèrent fortement qu’il les a aidés à traquer Monero ». Mais, Spagni soutient qu’il n’a pas été un informateur d’Interpol comme l’influenceur crypto le prétend.

Imagine being so brain dead that you post this. If you want to track Monero then I recommend viewing the Breaking Monero series that the Monero community & researchers published:https://t.co/NxDR7DrB8W

This nonsense post is unsurprising, coming from a known scammer⬇️⬇️ https://t.co/8Cj36RzwqA

— Ric “el pony esponjoso” (@fluffypony) March 21, 2023

Le fondateur de Monero a déclaré que James Edward était « en état de mort cérébrale ». De plus, il a qualifié la publication de l’influenceur crypto d’absurde. Il a ajouté qu’un tel poste n’est « pas surprenant, venant d’un escroc connu ». « À aucun moment je n’ai rencontré ou aidé un organisme d’application de la loi, ou un gouvernement, ou un individu, ou une agence gouvernementale, ou une entreprise, ou n’importe qui à tracer Monero », a-t-il affirmé.

Spagni a tout de même reconnu qu’Interpol avait demandé son aide. Il a ensuite précisé n’avoir « jamais donné suite à ce pour quoi ils avaient besoin d’aide ». Il a soutenu : « Ils n’ont jamais répondu avec des détails, ils n’ont jamais pris contact avec moi et ne m’ont jamais dit sur quoi portait la demande. Il se peut même que cela n’ait rien à voir avec Monero, je n’ai littéralement aucune idée de ce dont il s’agissait ».

Spagni a souligné qu’il n’aurait pas pu fournir au gouvernement un « accès privilégié » à Monero comme l’a affirmé Edwards. Le fondateur a fait valoir qu’il ne disposait pas d’un accès privilégié sur le code de la crypto. Il en serait de même en ce qui concerne le site web, le compte Twitter et d’autres données sur Monero.

Monero a été fondé en 2014 et Spagni l’a enregistré en Australie. La crypto considérée comme l’une des plus décentralisées a subi d’importantes mises à jour en août 2022. Cela lui a permis d’améliorer ses caractéristiques en matière de confidentialité. Mais, plus tard en octobre, les développeurs de Monero ont été accusés d’avoir commis une attaque contre Zcash.