Le bitcoin est une véritable bouée de sauvetage pour les réfugiés africains
On voit souvent le bitcoin et les cryptomonnaies en général comme des actifs pour pays riches. Mais il n’en est rien. En effet, l’adoption des cryptomonnaies a été plus croissante en Afrique que partout dans le monde. Il y a une raison à ce phénomène, même si elle n’est pas vraiment gaie.
Le bitcoin comme méthode de paiement alternative dans les zones de guerre
Le bitcoin est de plus en plus populaire dans des pays africains tels que le Nigéria, le Ghana et le Kenya. Et c’est bien pour des raisons de trading, mais aussi de réserve de valeur. Mais dans un article sur Forbes, l’activiste panafricaine Farida Bemba Nabourema nous informe de son utilité pour les réfugiés. Dans son article, il s’agit particulièrement des réfugiés Erythréens. En tentant de fuir la dictature de leur pays, ces derniers sont souvent exposés aux extorsions. Ils peuvent se retrouver dans des camps de prisonniers en Libye. Afin qu’ils puissent regagner leur liberté, ils reçoivent de l’argent en bitcoins grâce au réseau Lightning, entre autres.
Le gouvernement Erythréen lui-même traque les transactions financières. « En tant qu’activiste, j’interagis avec une variété d’individus du monde entier, y compris des sources, des chercheurs et les personnes que j’aide. Recevoir et envoyer de l’argent peut mettre leur vie en danger, car les transactions via le système bancaire et les services de transfert de fonds traditionnels sont enregistrées », a déclaré la journaliste érythréenne et militante des droits humains Meron Estefanos.
Les cryptomonnaies auraient-elles trouvées leur vraie vocation ?
En Ukraine, des supermarchés et pharmacies permettent déjà de payer en cryptomonnaies. Il semble qu’elles soient des moyens de paiement idéaux lorsque le système conventionnel est hors service. Elles peuvent être utilisées pour envoyer de l’argent en toute discrétion dans des pays très fermés comme l’Erythrée. À l’heure actuelle, près de 5 000 citoyens de ce pays cherchent à s’exiler.
En Afrique, les initiatives pour éduquer les masses au bitcoin et à la blockchain sont de plus en plus nombreuses. Le continent semble se soucier moins des variations de prix que de l’utilité pratique de la chose. Peut-être serait-il également temps qu’en occident, on s’intéresse plus au potentiel intrinsèque du Bitcoin.
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Rédacteur web SEO spécialisé dans les crypto-monnaies, la finance décentralisée et le Web 3, je produis des textes engageants et d'actualité. Mon but est de démocratiser l'univers de la crypto et informer les lecteurs des nouveautés dans le secteur.
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