Le bitcoin (BTC) au service des activistes du monde entier

Que ce soit durant le mouvement Freedom Convoy au Canada, ou pour collecter des dons au profit de l’Ukraine, le bitcoin a prouvé qu’il est un redoutable un outil au service de la liberté et de la paix. Cette faculté de la cryptomonnaie a été logiquement abordée par les panélistes lors de la conférence Bitcoin 2022 à Miami. Les différents intervenants ont montré comment le bitcoin permet d’aider les réfugiés et les personnes opprimées vivant sous des régimes autoritaires et corrompus.

Le bitcoin permet d’autonomiser les personnes défavorisées

D’entrée de jeu, les panélistes ont rappelé que 87 % de la population mondiale ne dispose pas de « droits de propriété, de liberté d’expression, d’un système juridique opérationnel et de réserves de monnaies ». Ces derniers seraient victimes de la façon dont la monnaie fiduciaire est utilisée par des gouvernements autoritaires. Le fiat a notamment permis de perpétuer un système économique où le travail des personnes défavorisées profite à une minorité. Militante des droits de l’homme et membre du conseil d’administration de la Human Rights Foundation (HRF), Yeonmi Park a pris la parole pour raconter la façon dont le pouvoir de l’argent a augmenté la fracture sociale dans son pays.

Originaire de la Corée du Nord, elle a expliqué que 70 % des personnes qui fuyaient le pays sont des femmes qui sont incapables d’ouvrir de comptes bancaires. Cette incapacité à accéder au système monétaire les rend ainsi vulnérables au trafic sexuel et plein d’autres activités dégradantes pour leurs dignités. Mme Park a affirmé que le bitcoin est le seul outil monétaire qui peut être utilisé pour financer les différentes associations qui soutiennent sur place ces personnes défavorisées. Elle a rappelé que la cryptomonnaie fonctionne sur un réseau qui ne fait pas de discrimination et qui est accessible à tous.

La monnaie de la décolonisation en Afrique

Défenseure des droits de l’homme au Togo, Farida Nabourema a fait part du rôle joué par le bitcoin dans le combat pour l’indépendance monétaire de l’Afrique. Elle a rappelé que 180 millions d’Africains possèdent une monnaie qui n’a aucune valeur en dehors de leur pays d’origine. Alors que les rares activistes qui souhaitent mettre fin à ce système manquent d’appui financier, le bitcoin a été le seul outil permettant de leur envoyer de l’argent sans mettre leur vie en danger.

Mme Nabourema rêve maintenant de voir un jour le bitcoin devenir la monnaie de la décolonisation du continent. Elle est persuadée que la cryptomonnaie pourrait aider son peuple à obtenir la liberté économique et politique. À cet effet, la militante a initié sur place des programmes éducatifs qui enseignent le pouvoir du bitcoin afin que les gens puissent combattre le régime de manière anonyme.

Que ce soit en Asie, en Afrique ou ailleurs, ceux qui définissent les règles du système monétaire basé sur le fiat ont la possibilité de modifier ces règles comme bon leur semble. Fort heureusement, ils n’ont pas la capacité d’agir de la sorte avec le bitcoin qui est une monnaie décentralisée. Cela fait de la cryptomonnaie l’espoir et le futur des mouvements activistes à travers le monde.

Source : Bitcoinist