L'Australie choisit la crypto Chainlink pour la tokenisation

La tokenisation des actifs du monde réel est déjà une réalité. L’époque des tergiversations est passée. L’Australia and New Zealand Banking Group (ANZ), l’une des quatre plus grandes banques australiennes vient de finaliser son premier transfert d’actifs tokenisés. Pour l’écosystème crypto, la victoire mérite d’être célébrée. Réalisée grâce au protocole d’interopérabilité interchaînes de Chainlink, cette initiative ouvre officiellement l’ère de la fusion entre le monde crypto et celui de la finance traditionnelle.

En bref

• L’ANZ, une des grandes banques australiennes, s’associe avec Chainlink pour réussir son premier achat d’actifs tokenisés.
• Grâce au protocole de Chainlink, l’ANZ confirme la fiabilité des transactions en actifs tokenisés entre différentes blockchains.

L’ANZ s’allie avec Chainlink pour la tokenisation des actifs

Entre l’écosystème crypto et le système financier traditionnel, les frontières s’estompent et les géants de la finance traditionnelle l’ont compris. L’annonce faite par l’ANZ sur X ce mercredi le prouve à suffisance.

L’ANZ, qui a supprimé le cash il y a quelques mois, vient de réussir un test d’achat d’actifs tokenisés. Elle s’est servi de l’A$DC, son stablecoin adossé au dollar néo-zélandais.

Le test a été réalisé grâce au Cross-Chain Interoperability Protocol (CCIP) de la société Chainlink, qui est actuellement la norme en matière d’interopérabilité des blockchains. Le but était de vérifier la fiabilité et la sécurité des transactions d’actifs tokenisés du monde réel entre des blockchains ouvertes et privées.

L’ANZ se réjouit désormais de tenir enfin la solution de la tokenisation des actifs du monde réel grâce à Chainlink. Elle s’est également dite déterminée à poursuivre l’aventure par une approche consistant à « tester et apprendre ».

La réussite du test dissipe ainsi les craintes liées à l’idée du déploiement des CBDC de détail. La banque devrait bientôt pouvoir connecter stablecoins, dépôts bancaires tokenisés et CBDC.

Leading Australian bank @ANZ_AU successfully demonstrates how #Chainlink CCIP enables cross-chain tokenized asset settlement.

Nigel Dobson, ANZ's Banking Services Lead, explains why institutions are becoming increasingly interested in blockchain technology:… pic.twitter.com/syCzxIh7u7

— Chainlink (@chainlink) September 14, 2023

Les grandes institutions financières mondiales séduites par la tokenisation

La tokenisation commence à séduire et la dynamique n’est pas près de s’arrêter. D’après des statistiques récentes, près de 93 % des investisseurs institutionnels croient en la valeur à long terme des actifs tokenisés.

De son coté, Chainlink, une référence de l’interopérabilité, a indiqué sur X qu’elle « s’est appuyée sur les enseignements tirés » de son alliance avec Swift.

En effet, juin dernier, Swift avait initié un projet d’interopérabilité pour promouvoir les achats d’actifs tokenisés. Le projet visait aussi à tester les limites de l’interopérabilité des blockchains. Il avait connu la participation de plusieurs grandes institutions financières mondiales.

Il y avait, entre autres, BNP Paribas, Lloyds Banking Group, Euroclear, BNY Mellon, Depository Trust and Clearing Corporation, Clearstream, l’ANZ et bien d’autres grands noms.

Ce qui est sûr, l’ANZ ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Le responsable du portefeuille des services bancaires d’ANZ, Nigel Dobson, l’a rappelé. Sur X, il affirme que la banque continuera à « explorer l’utilisation des réseaux décentralisés » et à « étudier des cas d’utilisation adaptés aux entreprises ». Alors, préparez-vous : d’ici à 2030, le monde de la finance aura un tout nouveau visage. Pour mieux comprendre cette révolution financière, il est crucial de saisir la définition de la tokenisation.