⚡️Currency of War? 💵 Dollar is a Weapon Used to Solve Political Needs – Lavrov
— RT_India (@RT_India_news) January 31, 2024
The Russian FM is speaking at the first BRICS Sherpas meeting of 2024, under Russia's presidency of the bloc. pic.twitter.com/hZirDViB19
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La Russie prend la présidence des BRICS et réaffirme l'objectif de dédollarisation
mer 31 Jan 2024 ▪
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Paiement
La Russie prend la présidence des BRICS en 2024. La dédollarisation va accélérer, de même que les paiements transfrontaliers impliquant des CBDC.
Moscou prend la présidence des BRICS
La première réunion des sherpas des BRICS se tient actuellement à Moscou. Des représentants des cinq nouveaux membres (Arabie saoudite, Égypte, Iran, Émirats arabes unis et Éthiopie) y ont participé pour la première fois.
Suivant le thème ayant guidé l’alliance des BRICS tout au long de l’année dernière, la Russie a réitéré que l’abandon du dollar américain était la principale priorité de 2024.
« Conformément à la décision prise par les dirigeants des BRICS à Johannesburg, nous étudierons les moyens d’utiliser davantage les monnaies et les instruments de paiement nationaux et locaux dans nos transactions transfrontalières. Le but étant de réduire les effets secondaires négatifs du système monétaire international actuel [dollar + swift] », a déclaré le sherpa russe Sergey Ryabkov.
Le sherpa chinois Ma Zhaoxu a également appelé à utiliser les monnaies nationales dans les règlements internationaux. « Nous devrions renforcer notre coopération et promouvoir le développement de la nouvelle banque de développement des BRICS (NDB) », a-t-il ajouté.
Son homologue iranien Mehdi Safari a indiqué que Téhéran s’attendait aussi à une intensification de la transition vers des règlements en monnaies nationales pendant la présidence russe de l’alliance.
« Dans les plans de 2024, j’espère que ces piliers économiques et financiers, en particulier les questions bancaires et financières, les systèmes de paiement, la monnaie numérique, la monnaie commune, les échanges en monnaies nationales etc…, s’accéléreront et deviendront opérationnels », a-t-il lancé.
La dédollarisation va s’accentuer en 2024. Et ce n’est probablement pas un hasard si les menaces militaires des États-Unis envers l’Iran se font de plus en plus insistantes… Washington semble prêt à partir en guerre pour empêcher dissuader les pays du Moyen-Orient de rejoindre la fronde monétaire.
Voilà pourquoi le monde a besoin d’une monnaie et d’un système de paiement apatrides. Cette monnaie non censurable, et de surcroît non inflationniste, c’est le Bitcoin !
Il serait temps que les BRICS s’en rendent compte plutôt que de compter sur les CBDC et la banque des règlements internationaux.
La Chine et les UAE court-circuitent le réseau SWIFT
Le premier paiement transfrontalier utilisant le dirham numérique (CBDC) a été effectué avec succès par les Émirats arabes unis.
Le Sheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan, le vice-premier ministre et le gouverneur de la Banque centrale des Émirats arabes unis (CBUAE) ont initié le paiement en fanfare ce lundi. La transaction a eu lieu lors d’une célébration marquant le 50ᵉ anniversaire de la CBUAE.
Ce paiement transfrontalier historique fut à destination de la Chine. L’opération fut réalisée par l’intermédiaire de la plateforme « mBridge » qui est développée sous l’égide de la Banque des règlements internationaux.
Mbridge vise à remplacer le réseau SWIFT. L’autorité monétaire de HongKong, les banques centrales de Chine, de Thaïlande et des Émirats arabes unis sont en charge du projet.
L’objectif est de connecter les CBDC de différents pays via une seule infrastructure commune « permettre aux paiements transfrontaliers d’être immédiats, peu coûteux et universellement accessibles ».
Nous pouvons lire sur le site de la Banque des règlements internationaux :
« Cette infrastructure se base sur une blockchain : le Ledger mBridge. Cette dernière facilite des paiements transfrontaliers de pair à pair ainsi que les transactions de change en utilisant les CBDC. Le cas d’utilisation est pour le commerce international. »
Très bien, mais si cette blockchain est « distribuée », est-elle aussi « décentralisée » ? Dit autrement, ce pourrait-il que des nations en soient déconnectées comme avec le réseau SWIFT ? Et quid de la liquidité ?…
Quoi qu’il en soit, ces développements indiquent que les BRICS utiliseront de moins en moins le billet vert. C’est in fine de très bon augure pour le bitcoin.
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