La régulation crypto de l’UE doit s'arrimer à MiCA selon Circle
La régulation des actifs numériques est le mot d’ordre depuis l’explosion de l’écosystème. Aujourd’hui, de plus en plus d’organismes ne pensent qu’à ça, mettre plus de sécurité dans les marchés alors que la baisse continue. Même si Circle ne s’y oppose pas, il pense tout de même que les directives crypto du régulateur bancaire européen devraient suivre celles de MiCA.
En bref
- Circle n’approuve pas le fait que les directives crypto de l’Autorité bancaire européenne ne soient pas similaires à celles de MiCA
- Le régulateur affirme que le secteur crypto présente trop de risques avec ses nouvelles technologies et ses fonctionnalités améliorant la confidentialité.
Une régulation crypto, seulement si elle respecte les termes MiCA affirme Circle
Quel que soit l’état des marchés, les institutions n’ont qu’un seul but, réduire les risques liés aux cryptomonnaies. De ce fait, les règles apparaissent un peu plus chaque jour. Que ce soit la SEC, la CFTC ou encore l’Autorité bancaire européenne (ABE), toutes ne pensent qu’à garder le contrôle sur un écosystème en perpétuel mouvement.
Après une consultation publique de l’ABE, Circle a partagé sa réponse sur un blog le 5 septembre. Selon les déclarations de Patrick Hansen, directeur de la stratégie et des politiques européennes de l’entreprise, les termes utilisés par le régulateur sont trop vagues.
En effet, ce dernier qualifie la société de fournisseurs de services dans le marché crypto. Et l’émetteur n’est pas satisfait, puisque ces termes ne correspondent pas aux normes MiCA. D’après Hansen, la qualification exacte est fournisseur de services de cryptomonnaies, qui sied mieux à son activité.
Une société en pleine évolution dans l’écosystème
De nombreuses entreprises se démarquent dans le marché crypto et parmi ces dernières, Circle. La société ne lésine pas sur les moyens pour continuer son évolution malgré le bear market. En effet, elle enchaîne les projets. Entre le lancement de son portefeuille Web3 et le lancement de son Cross-Chain Transfer Protocol, il y a de quoi faire. Toutefois, elle est également connue pour ses interventions pour prévenir les risques de la régulation sur l’industrie.
De ce fait, que le régulateur bancaire européen le désigne en ses propres termes ne lui convient pas du tout. D’après Circle, cette ambiguïté pourrait inclure tous les fournisseurs de services technologiques, notamment l’infrastructure Web et la blockchain.
Malgré les protestations de Circle, il est important de noter que l’ABE est convaincue qu’elle a raison. En effet, elle affirme que les fournisseurs de services crypto présentent de nombreux risques. De ce fait, il faut des règles fixes pour réguler le secteur.
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Le monde évolue et l'adaptation est la meilleure arme pour survivre dans cet univers ondoyant. Community manager crypto à la base, je m'intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin à la blockchain et ses dérivés. Dans l'optique de partager mon expérience et de faire connaître un domaine qui me passionne, rien de mieux que de rédiger des articles informatifs et décontractés à la fois.
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