La question de l'interopérabilité des métaverses

Avez-vous toujours rêvé d’exposer vos plus beaux NFT dans votre virtual land sur un metaverse où des millions d’utilisateurs parcourent et explorent un univers unique et créatif ? Il est possible que vous répondiez avec enthousiasme Oui ! Il est aussi possible que vous n’ayez rien compris à cette question ! Nous allons tout d’abord poser quelques bases et concepts nécessaires à une compréhension plus approfondie de ce que peut apporter un projet comme OVR.

Tout d’abord, un petit récapitulatif des NFT.

Il est maintenant probable que vous soyez au courant de la vague d’adoption des NFT, ces fameux Non-fungible token qui permettent à certains artistes de vendre une image, un gif plus cher que toutes leurs années (et bien d’autres) de travail. Les NFT existent grâce à la technologie ERC-721 standard qui permet de créer une preuve d’authenticité, une signature électronique prouvant indéniablement que c’est cette personne qui possède ce NFT et celui-ci est unique. Nous sommes donc loin d’une simple image dont un screenshot la rendrait immédiatement non-unique. Il existe ici une preuve, et cette preuve peut être bien plus utile que simplement trader ses NFT.

Le Metaverse 

C’est là ou le metaverse rentre en jeu, un metaverse c’est simplement un monde digital. Ce monde a ses règles, et ces règles suivent rigoureusement les principes de la blockchain, on ne peut tricher avec la blockchain et donc chaque partie de ce monde est unique. Il existe de nombreux metaverse qui font la course à qui takes it all. 

Une définition assez populaire d’un metaverse riche et optimal est la composante de trois facteurs, l’émulation, la migration et la représentation.

L’émulation cherche à imiter l’expérience et la présentation du contenu dans son contexte original, alors qu’il peut subir des modifications techniques en cours de route.

La migration amène les ressources et les données dans des contextes et des environnements, avec parfois des changements importants dans les conditions où l’expérience, ce qui donne lieu à une interprétation et à un sens fondamentalement différents de ceux de la source.

La représentation est l’expérience des ressources et des données qui continuent à évoluer et à se déplacer dans le métaverse, dans des médias, formats et plateformes plus modernes.

Le challenge de l’interopérabilité des metaverses

Cependant de nombreux experts jugent qu’il n’existera pas un metaverse dominante mais graduellement des « ponts » seront créés entre les metaverses afin de permettre aux utilisateurs de conserver leurs avatars et possessions et simplement de s’expatrier dans un autre metaverse, le concept devient de plus en plus vertigineux ! Cette idée est notamment soutenue par le travail de Open Metaverse Interoperability group.  

De nombreux challenges font barrage à une interopérabilité parfaite entre metaverse, le premier et plus logique est le simple point d’accès, la metaverse est-elle accessible via n’importe quel browser ? ou simplement chrome ? Ou même via une autre console comme une Playstation.

La compatibilité des points d’accès n’est qu’un exemple des obstacles à l’interopérabilité auxquels nous sommes actuellement confrontés dans l’écosystème du metaverse. Vous trouverez ci-dessous d’autres problèmes de compatibilité qui apparaissent fréquemment lorsque nous discutons du metaverse :

La flexibilité créative : Les utilisateurs peuvent-ils apporter leurs propres objets 3D qu’ils créent dans un logiciel de modélisation 3D (comme Blender ou Maya), ou sont-ils limités à l’utilisation des objets du monde virtuel ?

L’intégration d’avatars : Les utilisateurs peuvent-ils importer leur propre avatar qu’ils ont créé dans une plateforme telle que Ready Player Me ?

La dimension Spatiale : Le monde virtuel est-il accessible à la fois sur un écran plat et en réalité virtuelle/augmentée ?

Les régulations à venir pour comprendre le futur du Metaverse

De nombreuses organisations comme IEEE et la Spatial Web fondation se penchent actuellement sur les régulations nécessaires afin de créer les standards éthiques pour la metaverse du 21ième siècle. La Metaverse est vouée à prendre une place d’importance dans la société, à travers la création de Smartcities, de twin digitaux et bien d’autres concepts hyper-connectés qui révolutionneront notre vie et nos modes de consommations. Ces règles ne seront pas seulement éthiques mais focalisées sur la protection des données et la e-sécurité.

Le Metaverse OVR

Le metaverse OVR a eu le concept génial de ne pas créer son propre monde, comme sandbox ou decentraland, mais bien de recréer notre terre !

La terre est divisée en 1.6 trillion de OVR land, toutes uniques et correspondantes à une certaine géolocalisation sur notre terre. Dans votre rue, votre jardin ou même au Louvres !

Maintenant que nous avons définis ce qu’est un NFT et un metaverse, comment les relier ? Certains metaverse ne permettent pas de relier et imposent simplement des achats internes, mais de plus en plus le concept de lien s’est répandu et il devient possible d’acheter un OVR land et d’y exposer ses NFT !

Et ce n’est que le début, sur un OVR land il est possible de créer presque tout, des bâtiments, galeries d’arts, un panneau publicitaire, un festival ou une expérience unique pour les visiteurs, la limite est votre imagination et votre porte-monnaie !

Comment participer à l’écosystème OVR

Afin de se lancer dans l’aventure OVR il faut acquérir des OVR coin, Vous pouvez acheter des jetons OVR auprès du service interne IBCO. Le prix de départ de la courbe de rendement est de 0,07$ par OVR. Plus le nombre de jetons produits est important, plus le prix est élevé.

L’IBCO est à la fois un marché primaire et secondaire, où vous pouvez acheter et vendre, acheter = créer des tokens, vendre = brûler des tokens. L’IBCO ne s’arrêtera jamais, et c’est la principale garantie de liquidité pour les détenteurs de jetons OVR qui souhaitent vendre. Le pouvoir d’achat des OVR pour acheter des OVR Lands a une valeur plancher de 10$, quel que soit le prix sur le marché. Si vous ne souhaitez pas passer le KYC, il est également possible d’acheter des jetons OVR sur Uniswap, MXC, Bitmart, Bilaxy ou Loopring.

Les possibilités sur OVR

OVR n’est pas simplement un outil afin de show off ses cryptopunk sur une parcelle de terrain virtuelle, il est possible de s’essayer à l’architecture 3D avec un outil extrêmement intuitif de création 2D/3D intégrer au metaverse.

Il est aussi possible d’utiliser OVR depuis son smartphone ou des lunettes connectés, pour cela il suffit de télécharger l’application et se rendre sur les différents lieux d’évènements indiqués.

Cela peut-être pour participer à une chasse au trésor, jouer avec des amis connectés ou des inconnus, participer à un e-concert ou visiter une galerie de NFT.

Il est aussi possible de créer un avatar personnalisable, de plus en plus de marques connues comme Dolce&Gabbana ou Asics se sont lancés dans la création de vêtements NFT qui pourront être reliés à votre avatar.

L’avantage pour les entreprises

OVR, comme de nombreux autres metaverses, n’est pas simplement intéressant pour l’amusement de l’utilisateur mais bel et bien un outil commercial indispensable qui aura le même impact qu’internet sur les compagnies. Il deviendra bientôt obligatoire d’avoir un e-shop sur un metaverse afin d’attirer des clients sur des produits NFT, d’acquérir des spots publicitaires dans des parcelles très centrales et donc visitées etc…

Il est aussi possible de participer à l’écosystème OVR en investissant dans des parcelles afin de les revendre ou même de les louer, il est aussi possible de stacker ses tokens OVR. Pour les créateurs digitaux il est possible de vendre ses créations 2/3D ou même ses expériences AR ! Le 8 Octobre le site ovr.ai comptabilise plus de 340,000 ventes de parcelles avec plus de 500 ventes ouvertes. On peut mesurer ainsi l’ampleur de ce nouveau business de e-retail.

L’équipe OVR

L’équipe OVR est composée majoritairement d’experts de la technologie blockchain provenant d’Italie, mais afin de renforcer le projet de nombreux talents du monde entier ont aussi rejoint cette aventure OVR.

Le CEO est Davide Cuttini, un entrepreneur en réalité augmenté, avec des expériences dans la robotique, la blockchain et le machine Learning.

Le co founder et COO est Diege Di Tommaso, un senior adviser chez PwC ayant un double parcours conseil et tech afin d’apporter une dimension plus business au projet.

De plus, de nombreux ingénieurs spécialistes de la 3d, pour le game development, le visual et autres travaillent à temps plein dans l’équipe afin de continuer à améliorer le projet OVR.

Conclusion

OVR est en train de bouleverser l’écosystème blockchain et tout particulièrement celui des NFT et metaverse. Les  nombreuses applications d’OVR, quelles soient simplement divertissante pour l’utilisateur, novatrice pour le tech-geek, ou business-oriented pour les compagnies faisant le pari du full digital, nous font comprendre que ce e-world prend une place de plus en plus importante dans notre vie et ses possibilités sont presque infinis, une fois couplé avec une intelligence artificielle et fréquenté par des millions de personnes, ce monde virtuel ne pourra plus être ignoré et rentrera dans nos vies comme les réseaux sociaux et autres inventions du 21ième siècle, alors faites vos recherches et intéressez-vous aux metaverse !