L'énorme bévue commise par la SEC lors d’une enquête !

La gendarme américaine de la Finance est censée être irréprochable dans l’exécution de ses missions souvent délicates. Pourtant, la SEC n’est pas du genre à mettre sur un piédestal. Elle vient en effet de commettre une erreur qui pourrait coûter cher à certains mineurs de cryptomonnaies. Des données sensibles appartenant à ces derniers auraient fui par sa faute.

Des informations personnelles de mineurs de cryptomonnaie échappent entre les mains de la SEC

Après les remontrances publiques émises par des politiques contre la SEC, notamment dans le cadre de l’affaire FTX, il y a eu plusieurs tentatives pour redorer le blason de ce régulateur américain. Entre autres nous citerons son opposition à l’acquisition de Voyager Digital par Binance.US pour cause d’absence d’informations exhaustives, ou son acharnement contre les fraudeurs dans le secteur de la blockchain.

Le site Washington Examiner a révélé hier 17 janvier que la Securities and Exchange Commission a divulgué involontairement des informations personnelles de mineurs de cryptos liés à la blockchain Green. Environ 650 noms et adresses électroniques feraient partie de sa communication par courriel avec cette entreprise. En fait, une enquête était en cours et les concernés ont dû répondre à toutes les questions de la SEC.

Dire qu’une telle mégarde est sanctionnée par la loi.

« La loi sur la protection de la vie privée de 1974 […] interdit la divulgation sans consentement d’informations sur les personnes que le gouvernement fédéral conserve dans un système d’enregistrement. Si nous stockons des informations vous concernant dans un système d’enregistrements à partir duquel nous récupérerons ces informations par identifiant personnel […], nous protégerons vos informations conformément à la loi sur la confidentialité », précise l’agence américaine sur son site web. 

Crainte d’attaques massives de hackers crypto

L’exposition de données personnelles appartenant à 650 personnes peut être vue comme illégale. Mais aux yeux des hackers, cela ouvre une brèche pour violer le territoire des nodes. De telles informations constituent bel et bien de belles opportunités pour les pirates pour miner des cryptos Green.

Heureusement qu’il n’y a pas eu de hack avéré jusqu’à présent. Un préjudice que la communauté Green ne serait pas près d’accepter vu la nature anonyme des échanges et du mining promise sur cette blockchain.

L’année dernière, les hackers de cryptomonnaies ont pu siphonner l’équivalent de 4 milliards de dollars dans l’industrie éponyme. En cas de pertes liées à cette divulgation non intentionnelle d’informations, la SEC aura assurément droit à un nouveau procès. Or, nous ne sommes pas sans savoir que l’affaire l’opposant à Ripple n’a pas encore touché à sa fin.