La génération Z est celle qui a été la plus arnaquée par les escrocs crypto
L’anonymat qu’offre la technologie blockchain encourage les escrocs à opérer davantage dans le secteur crypto. Le nombre d’escroqueries crypto a ainsi augmenté au fil des années. Récemment, Kaspersky a mené une enquête pour découvrir quelle génération est la plus touchée par ce type d’arnaque. Voici les résultats de son étude.
47 % des jeunes investisseurs crypto ont été escroqués, selon Kaspersky
Les acteurs ont beau présenté des façons d’identifier une escroquerie crypto, les arnaqueurs continuent de faire des victimes dans le secteur. Le rapport de Kaspersky a révélé que la génération Z est celle qui a été la plus arnaquée en crypto. Ainsi, les personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2000 sont plus susceptibles d’être victimes d’une escroquerie crypto. Cela dit, Kaspersky a mené son enquête en interrogeant 2 000 Américains, dont 24 % sont des investisseurs crypto.
Il apparait que 47 % des personnes interrogées ayant été victimes d’escroqueries crypto avaient entre 18 et 24 ans. Dans le même temps, les investisseurs âgés d’au moins 55 ans ont été moins nombreux à se faire escroquer. L’enquête a révélé que moins de 9 % de ces utilisateurs ont perdu leurs cryptos à cause des escrocs. Il convient de préciser que les investisseurs séniors sont moins nombreux que les jeunes à se lancer dans la crypto.
Les moyens utilisés par les investisseurs pour se protéger
Lors de son enquête, Kaspersky s’est aussi intéressé aux méthodes que les investisseurs utilisent pour protéger leurs avoirs en crypto. Il apparait que sur les 47 % de jeunes victimes d’escroqueries, 34 % utilisaient l’authentification à deux facteurs. Celle-ci leur permettait de protéger leurs comptes sur les exchanges. Ensuite, 29 % comptaient notamment sur leurs clés privées et prenaient soin de noter celles-ci sur du papier.
Parallèlement, 25 % utilisaient des solutions de gestion des mots de passe pour conserver leurs clés privées. 18 % des jeunes victimes notaient ces dernières en texte clair sur leur téléphone. 18 % encore les conservaient dans une archive protégée par un mot de passe sur leur téléphone ou leur PC. Enfin, 17 % des jeunes victimes d’escroqueries utilisaient un logiciel tiers pour stocker leurs clés privées.
Un tiers des personnes interrogées ont avoué être tombées dans le piège des sites Web frauduleux et d’escroqueries à l’investissement. Dans certains cas, les escrocs ont usurpé leur identité et compromis leurs données de paiement. En outre, environ 33 % des personnes interrogées parmi les investisseurs crypto ont au moins une fois été escroquées.
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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