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La Cour d’appel de Paris recourt aux NFTs pour l’authentification documentaire

sam 10 Juin 2023 ▪ 3 min de lecture ▪ par Luc Jose A.
S'informer Non-Fungible Token (NFT)

Le potentiel de la blockchain semble de plus en plus exploré. Nombre d’institutions publiques y recourent notamment en raison de la fiabilité et de la transparence qu’elle propose. Une tendance appelée à se renforcer avec le temps.

Un pictogramme avec la mention NFT

Les NFTs, une solution innovante pour la sécurisation des documents ?

L’utilisation de la blockchain gagne du terrain dans la fonction publique française. C’est ce qu’indique une récente évolution concernant l’adoption de cette technologie dans le pays. Cette dernière va désormais être utilisée par les Commissaires de Justice de la Cour d’appel de Paris.

L’objectif, c’est de garantir l’authenticité des documents et actes officiels qu’ils sont habilités à délivrer. Pour concrétiser cette démarche, ces officiers ministériels se sont alliés avec la firme crypto Unikbase.

Le cœur de métier de cette compagnie est « identifier, authentifier et débloquer le pouvoir de la propriété des objets les plus précieux du monde ». Une expertise qu’elle mettra au service des Commissaires de Justice de la Cour d’appel de Paris.

Il s’agira notamment de créer des « jumeaux numériques » pour la documentation officielle des officiers ministériels. L’opération sera réalisée à travers un réseau de blockchain privée dénommée Legide.

Cette blockchain est elle-même hébergée sur Hyperledger Fabric. C’est une plateforme de blockchain open source visant à développer des technologies de blockchain interopérables. Ainsi, c’est grâce à Hyperledger Fabrics que des jumeaux numériques sont créés.

Concrètement, l’opération consiste à marquer des objets physiques, des documents notamment, d’une encre invisible. Celle-ci sert de référence à un marquage équivalent sur des NFTs préalablement créés.

Ce procédé a un double avantage. Il permet d’abord de certifier l’authenticité des documents. C’est aussi un moyen de retracer leur historique à chaque étape de transfert. Ceci, en apportant la « preuve juridique à force probante » dont ils ont besoin pour faire foi.

Denis Calippe, le patron de la Chambre des Commissaires de Justice de la Cour d’Appel de Paris s’est exprimé sur ce développement. L’initiative, explique-t-il, « permet de travailler en commun pour sécuriser les nouveaux marchés et les nouvelles applications du Web 3.0. ». Elle sert en outre, ajoute-t-il, à envisager de nouvelles perspectives pratiques «de sécurisation des transmissions de données ».

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Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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