La consommation d'énergie du réseau d'Ethereum a diminué de 99,9 % grâce au Merge
En septembre dernier, The Merge, l’une des étapes cruciales du développement de l’écosystème Ethereum, a eu lieu. Il a permis le passage du Proof-of-Work (PoW) au Proof-of-Stake (PoS). Cela implique entre autres un changement du modèle utilisé pour valider les transactions. Pour beaucoup, The Merge est davantage une révolution énergétique qu’autre chose. Ceci, parce qu’il permet la réduction de la consommation d’électricité de la blockchain.
Ethereum désormais plus respectueux de l’environnement
Longuement critiquée pour sa consommation d’énergie trop importante, le réseau d’Ethereum a réussi à instaurer un modèle moins gourmand, grâce au Merge, opéré en septembre dernier. Autrefois, la consommation d’énergie était comprise entre 46,31 térawattheures (TWh) et 93,98 TWh par an. Ce constat est le résultat de données fournies par ConsenSys, une société de logiciels spécialisée dans Ethereum.
Désormais, cette consommation est réduite de 99,9 %, permettant au réseau de Vitalik Buterin d’atteindre son objectif. Il en est de même pour l’empreinte carbone de la blockchain. On apprend que ces chiffres sont d’ailleurs meilleurs à ceux attendus à court terme par l’équipe derrière The Merge.
Juste après The Merge, il s’est ensuivi une chute brutale de la consommation du réseau. En conséquence, l’empreinte carbone est actuellement de 0,1 million de tonnes de CO2 (MtCO2) par an. Plus précisément, par rapport aux transactions sur la blockchain, la consommation électrique est de 0,03 kilowattheure (kWh) et l’empreinte carbone est de 0,01 kg de CO2. Selon les analystes, cela correspond à l’électricité consommée pour regarder deux heures de vidéos sur Youtube.
Ethereum s’inscrit ainsi à l’avant-garde d’une ère d’adaptation aux nouvelles exigences en vue de la protection de l’environnement.
Malgré cette réussite de la transition d’Ethereum vers le PoS, des inquiétudes persistent. Après The Merge, 46,15 % des nœuds pour le stockage des données, le traitement des transactions et l’ajout de nouveaux blocs de blockchain sont attribués à seulement deux adresses. Cela pousse des membres de la communauté à dire que le réseau est moins décentralisé qu’auparavant.
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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