La banque ANZ supprime le cash
La guerre contre le cash est bien avancée en Australie. Le pays d’Oz avance à marche forcée vers la CBDC et les privations de libertés.
Les Aussies sevrés de cash
Le nombre d’agences bancaires a chuté d’environ 30 % en Australie au cours des cinq dernières années. Les distributeurs de billets disparaissent encore plus vite. Ils sont passés d’un maximum de 14 000 en 2017 à environ 6 000 l’année dernière.
Résultat, les transactions en espèces sont en voie d’extinction. La Reserve Bank d’Australie estime qu’à peine 13 % des transactions effectuées en 2022 l’ont été en espèces.
La part des paiements en cash est toutefois plus élevée si l’on comptabilise le marché noir qui représente 10 % du PIB. Le cash représente donc 20 % des transactions. Ce pourcentage serait encore plus significatif si l’on écartait les transactions de plus de 1000 dollars.
Mais le fait est que la part des achats en espèces a fondu de moitié en trois ans seulement. Tel est l’un des héritages de la psychose Covid dont les puissants se sont servie pour hâter la fin du cash.
ANZ réduit l’accès au cash
ANZ vient d’annoncer que certaines de ses agences dans l’État de Victoria ne permettront plus de retirer de l’argent au guichet.
La banque australienne tempère en précisant que seul un « petit nombre » d’agences seront concernées. À la place, les clients sont invités à passer par les distributeurs (dont 60 % ont disparu en trois ans…).
Le Daily Mail Australia prévient que cette tendance n’est pas sans risque à cause du risque de cyberattaque.
« L’ensemble du système de paiement numérique dépend d’une connexion internet pour fonctionner. Donc s’il y a une interruption d’internet, il ne sera plus possible de payer », déclare l’expert en cybersécurité Ben Britton au Daily Mail..
Le fondateur du World Economic Forum Klaus Schwab nous a plusieurs fois mis en garde… Quid du scénario d’un harcèlement cybernétique des systèmes de paiement concurrents au réseau SWIFT (CIPS chinois, SPFS russe, NPSI indien, etc..) ? Le Bitcoin serait roi…
Quoi qu’il en soit, il y a pire que le risque de cyberattaque.
Supprimer le cash pour justifier la CBDC ?
Les banquiers centraux ont deux arguments assez inquiétants en faveur de la CBDC (Central Bank Digital Currency).
Le premier est qu’elle permettra de garder une monnaie centrale si le cash devait disparaître.
Le second est que la CBDC serait une monnaie « sûre », suggérant par là que l’argent déposé dans une banque lambda ne l’est pas :
Après tout, il est vrai que des banques peuvent faire faillite. Mais la CBDC n’est pas le bitcoin… Nous tomberions alors de Charybde en Scylla.
La CBDC est au contraire le plan B technocratique en cas de faillites bancaires et d’hyperinflation sur fond de guerre mondiale et de dédollarisation accélérée. La fin du « privilège exorbitant » obligerait les États-unis à résorber leur déficit commercial impérial. Il en résulterait une inflation monstre.
La seule échappatoire serait alors de rationner la consommation. Et quoi de mieux pour ce faire qu’une CBDC programmable ? Le FMI imagine déjà s’en servir pour interdire l’achat de certains produits. Pire, en Chine, la CBDC a une date de péremption…
Levée de boucliers contre la CBDC
Si la CBDC ne fait pas la Une sur le vieux continent, les Anglo-Saxons ont commencé à s’en inquiéter. Et notamment l’ancien gouverneur de la banque centrale anglaise Mervin King qui ne voit pas bien l’intérêt du projet BRitcoin…
Outre Atlantique, c’est le gouverneur de Floride Ron De Santis, pressenti pour briguer la Maison Blanche, qui mène la fronde :
« Le cash est roi. Lorsque vous l’avez en main, vous avez du pouvoir. À la minute où tout sera numérisé, quelqu’un d’autre aura le contrôle sur votre argent. Ce jour là, vous laisseront-ils vivre votre vie comme vous l’entendez ? Rappelez-vous ce qui s’est passé au Canada. Le gouvernement a fait pression sur les banques pour qu’elles gèlent l’argent des camionneurs qui protestaient contre la vaccination obligatoire. […] Vous imaginez si nous passions à la CBDC ? »
Dans un monde monétaire fragmenté, confronté à une raréfaction énergétique et de vives tensions géopolitiques, la CBDC permettrait de contrôler la consommation pour garder l’inflation sous contrôle.
Une guerre mondiale accompagnée d’une rupture globale de l’approvisionnement en pétrole offrirait un terreau fertile à la CBDC. Tout est envisageable, surtout quand on voit les déclarations des uns et des autres.
« Si nous devons entrer en guerre contre la Chine, nous ne le ferons pas seuls, mais avec des alliés », a récemment déclaré la secrétaire d’État à l’armée des États-Unis Christine Wormot…
Le Bitcoin est la première ligne de défense des libertés face aux pires scénarios. Et il se trouve être en bonus la meilleure réserve de valeur que le monde ait connue.
Maximisez votre expérience Cointribune avec notre programme 'Read to Earn' ! Pour chaque article que vous lisez, gagnez des points et accédez à des récompenses exclusives. Inscrivez-vous dès maintenant et commencez à cumuler des avantages.
Reporting on Bitcoin, "the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy".
Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.