La balle qui tuera le bitcoin (BTC) s’appelle green washing
Le bataille du bitcoin (BTC) est toujours en cours, et les coups pleuvent depuis quelques jours. Du côté du gouvernement, le Sénat américain a demandé à l’EPA (l’agence de protection de l’environnement) d’ouvrir une enquête sur les entreprises de mining aux États-Unis. Le but est de déterminer si les lois de protection de l’environnement sont bien respectées. Dans le même temps, un moratoire a été adopté dans l’État de New York, interdisant l’utilisation des énergies fossiles pour le mining de bitcoins (BTC) et de cryptomonnaies pour une durée de 2 ans. En réponse, le BMC (Bitcoin Mining Council), représenté par Michael Saylor, a publié un rapport détaillant l’impact écologique du bitcoin.
L’écologie, arme favorite des anti-Bitcoin (BTC)
C’est l’éternel angle d’attaque : « Le bitcoin, désastre écologique. » Le mining, dont le nom évoque les mines de charbon, serait aussi sale et polluant que les pires industries de la planète. Vraiment ?
Une des figures ayant tant à cœur ce message écologique n’est autre que Bill Gates, ancien homme le plus riche de la planète. Bill Gates est très soucieux de l’impact écologique de Bitcoin. Lui qui avait atteint un bilan carbone neutre pour son entreprise imposante, Microsoft. Enfin, « neutre »… Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en externalisant toutes les activités polluantes, l’entreprise informatique était devenue écologique comme par magie. Pourtant, vos ordinateurs polluent toujours autant.
Ce même Bill Gates qui est venu demander il y a quelques jours à Elon Musk de rejoindre un mouvement caritatif. Proposition déclinée par Elon Musk. La raison ? Bill Gates possède pour près d’un milliard de dollars de contrats de vente à découvert contre Tesla. Ces contrats sont des paris à la baisse. Ils permettent à leur propriétaire de s’enrichir en cas de chute de l’entreprise Tesla. Elon Musk a donc souligné la contradiction de Bill Gates. Ce dernier veut faire un geste pour la planète, mais parie contre l’entreprise qui fabrique des voitures électriques.
Une écologie à géométrie variable
Elon Musk enfin, cet homme qui fabrique les véhicules les moins polluants de la planète, si l’on exclut les batteries. Elon Musk qui, d’ailleurs, croit fermement dans les cryptomonnaies et développe des infrastructures de mining alimentées par des panneaux solaires au Texas. On voit donc clairement deux visions du monde qui s’affrontent.
Les arguments écologiques sont sincères concernant les activistes de terrain. Eux qui ne comprennent que rarement le fonctionnement des cryptomonnaies et de l’économie. Mais, dès lors qu’on s’adresse aux grandes figures de ces mouvements anti-Bitcoin (BTC), il semblerait que l’écologie ne soit qu’un prétexte pour défendre des intérêts personnels. Comme un monde de la finance méfiant envers ces nouvelles monnaies numériques qui n’appartiennent à personne.
Le bitcoin (BTC) subit des tirs à balles réelles
Si cette petite guerre n’était jusque-là qu’une bataille d’opinion, un nouveau cap a été franchi. À New York, une loi est en préparation depuis quelque temps. Elle prévoit d’interdire de manière radicale le mining de bitcoins et de cryptomonnaies. Adopté hier, un moratoire de 2 ans rend impossible le mining qui utilise de l’énergie fossile. Dans le même temps, un groupe de sénateurs américains a demandé à l’EPA (Environment Protection Agency) d’enquêter sur l’industrie du mining. Une attaque groupée donc, dans un contexte où le climat devient un facteur politique et humain majeur.
Cependant, ces attaques ne sont pas justifiées. Faire du bitcoin et des cryptomonnaies l’étendard de la pollution ne rend pas service à la planète pour deux raisons. La première, c’est que les vrais coupables du désastre écologique qui se joue actuellement ne sont pas les adeptes des monnaies numériques. Les véritables coupables pourront poursuivre leur crime tant que l’attention se concentrera sur le bitcoin. La deuxième raison, c’est que le bitcoin et les cryptomonnaies font déjà partie des industries les plus respectueuses de l’environnement.
La riposte des cryptomonnaies
À travers un rapport complet publié par le Bitcoin Mining Council BMC et rapporté par Michael Taylor, PDG de Microstrategy, on découvre les efforts réalisés par le secteur pour être à la pointe de la transition écologique.
Taylor explique : « Au premier trimestre 2022, le hashrate et la sécurité associée du réseau bitcoin se sont améliorés de 23 % par rapport à la même période l’année précédente. Dans le même temps, la consommation d’énergie a diminué de 25 %. Nous avons observé une augmentation de 63 % de l’efficacité du mining. En cause : les progrès de la technologie des semi-conducteurs, de l’expansion rapide de l’industrie du mining en Amérique du Nord, de l’exode de la Chine et de l’adoption dans le monde entier d’une énergie durable et de techniques modernes de mining du bitcoin. »
Par ailleurs, le rapport complet, à retrouver ici (video Youtube), détaille les nombreuses avancées du mining de bitcoins pour l’écologie. On retrouve une analyse complète de cette industrie, à travers sa consommation électrique, les sources d’énergie du mining et le poids du hashrate.
Les progrès sont donc réels du côté du mining de bitcoins et de cryptomonnaies, bien loin du portrait que l’on dresse. Mais ces décalages entre la réalité et les fantasmes de certains ne sont pas étonnants. Ceux qui luttent contre la pollution du bitcoin sont en général bien loin de ce monde. C’est un univers difficile à comprendre. Même quand on s’appelle Bill Gates.
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