L'IA va faire exploser le PIB français d'ici 2030

Une étude a été récemment conduite concernant l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur l’économie de la France. Elle indique que d’ici 2030, le PIB français connaîtra une croissance massive grâce à l’IA générative. L’étude semble optimiste, mais elle suscite quelques préoccupations.

L’IA générative, moteur de la croissance économique française

La France serait sur le point de connaître une croissance économique stratosphérique grâce à l’adoption stratégique de l’IA. C’est ce qu’il ressort de récentes projections sur l’utilisation de l’IA générative.

Selon ces prévisions, le recours soutenu à cette technologie pourrait à lui seul propulser le PIB français de 250 à 400 milliards d’euros d’ici 2030. C’est au bas mot une hausse de plus de 10 % par rapport aux niveaux actuels.

Cette révélation découle d’une étude exhaustive menée par un comité interministériel de 15 experts, et remise au président Emmanuel Macron, mercredi 13 mars 2024. Ceux-ci se sont appuyés sur les points de vue de plus de 7 000 citoyens.

L’étude aborde les préoccupations relatives à l’emploi avec l’émergence de l’IA. Et les premiers résultats à ce sujet laissent entrevoir des perspectives dans l’ensemble nuancées. Elles suggèrent un risque minime pour la majorité des emplois. Ceux-ci étant résistants à l’automatisation des tâches.

L'IA générative pourrait gonfler le PIB français de 400 milliards d'euros d'ici à 2030.

D'après l'Élysée, le rapport du comité interministériel sur l'intelligence artificielle générative prévoit un effet positif de l'IA sur l'économie française dès 2030 pic.twitter.com/1ZRAO3Flol

— Jonathan Chan  💡📣 (@ChanPerco) March 13, 2024

Mais des préoccupations demeurent

Certes, cette première conclusion du rapport offre un semblant de sécurité de l’emploi au milieu de la révolution de l’IA. Mais ce sentiment va à l’encontre des inquiétudes qui prévalent, en soulignant la résilience des rôles centrés sur l’humain face au progrès technologique.

En effet, contrairement aux perspectives optimistes du rapport, le Fonds monétaire international (FMI) émet une mise en garde concernant 60 % des fonctions hautement qualifiées. Ceux-ci pourraient être perturbés par les innovations induites par l’IA.

Par ailleurs, Adam Slater, économiste en chef chez Oxford Economics, soulève des inquiétudes concernant les gains de productivité présumés attribués à l’IA. Selon lui, la concrétisation de ces avantages nécessite des investissements initiaux substantiels.

Sans compter que des efforts concertés sont nécessaires pour la qualification de la main-d’œuvre. Tout ce processus est lourd de conséquences financières pour les entreprises en particulier celles qui sont de moindre envergure. En substance, un équilibre judicieux entre l’innovation et l’inclusion doit être trouvé avec le développement de l’IA. Ce, en veillant à ce que les dividendes du progrès soient équitablement répartis dans l’ensemble de la société.