Kraken reçoit une licence des Émirats arabes unis

Kraken est devenu la première bourse de cryptomonnaies à obtenir une licence d’exploitation d’une plateforme d’actifs numériques réglementée à Abu Dhabi, alors que le Moyen-Orient devient un pôle d’expansion pour le secteur.

Kraken remplit les conditions de l’ADGM

L’ADGM est une zone franche permettant aux sociétés financières de s’installer dans la capitale des EAU. Elle propose également des services aux utilisateurs de la région. Kraken répondra aux besoins de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).

Kraken a rempli toutes les conditions d’approbation de l’Autorité de régulation des services financiers (FSRA) de l’ADGM. Afin d’opérer en tant que MTF (Multilateral Trading Facility) et dépositaire d’actifs virtuels à Abu Dhabi et dans l’ensemble des EAU, indique le communiqué.

« L’ADGM et son régulateur financier ont été de véritables pionniers de la réglementation mondiale des cryptomonnaies », a déclaré Curtis Ting, directeur général de la région EMEA chez Kraken. « Nous sommes ravis d’avoir reçu l’approbation complète et de lancer prochainement des marchés réglementés en AED. Ils seront adjacents à l’écosystème de produits cryptographiques de pointe de Kraken. Notamment le staking, les marchés de trading pour plus de 120 actifs cryptographiques. Ainsi que les contrats à terme réglementés et notre future place de marché NFT. Nous sommes ravis de développer nos produits et services dans la région MENA dans les mois et années à venir. »

Le Moyen-Orient en pleine ébullition crypto

En mars, Dubaï a dévoilé sa nouvelle agence, VARA. Elle se charge de la réglementation des actifs virtuels, ses dirigeants cherchant à consolider la position de la ville dans l’économie numérique mondiale émergente. Ces licences de cryptomonnaies ne seront accordées qu’aux entreprises qui établissent une présence commerciale dans les EAU. Outre les échanges de crypto, la VARA réglementera également les activités des dépositaires et des gestionnaires d’actifs dans l’espace des cryptomonnaies.

Ces dernières nouvelles confirment des rapports antérieurs selon lesquels les autorités de Dubaï travaillaient à la mise en œuvre d’un régime de licence pour les actifs virtuels avant la fin du premier trimestre.

Peu de temps après, Binance a annoncé qu’elle avait obtenu une licence pour les actifs virtuels à Dubaï. Ainsi que l’approbation de principe de l’ADGM pour opérer en tant que courtier en actifs virtuels. Binance est aussi en forte collaboration avec d’autres pays de la région. En effet l’exchange obtient la première licence de prestataire de services sur actifs numériques de Bahreïn.

L’approbation de Binance à Dubaï a suivi de près celle de FTX. L’opérateur boursier a déclaré qu’il prévoyait d’installer son siège régional dans la ville émiratie.

Le Moyen-Orient continue donc sa transformation numérique. On connaissait déjà Dubaï pour sa taxation très légère sur les cryptomonnaies et on peut imaginer que toutes ces nouvelles vont une fois de plus attirer des compagnies et des investisseurs du monde entier. Pendant ce temps, l’Union européenne continue de s’éloigner de la révolution numérique. On ne connait pas encore les détails de la future Travel Rule qui considère l’anonymat comme un danger.

Il faut espérer que la révolution numérique se fasse partout en même temps et non comme on le voit actuellement. Certains pays bloquent tout et estiment la cryptomonnaie illégale. D’autres attirent les grands groupes afin de polariser l’investissement.