JP Morgan, la main invisible derrière l'affaire Ripple contre SEC ?

Les jours sont comptés en ce qui concerne la publication du verdict de la juge Torres sur l’affaire Ripple vs SEC. Beaucoup pense que l’entreprise de Brad Garlinghouse sortira vainqueur de ce long périple juridique à cause d’une bourde commise par le régulateur américain. Et si les dires d’Ashley Prosper acquièrent un minimum de véracité, la balance s’inclinera encore plus vers Ripple.

JP Morgan et sa combine avec la SEC

John Deaton voulu jouer avec la carte de la précision avec son aveu sur la date de diffusion du verdict de la juge Torres concernant l’affaire Ripple vs SEC. Et pourtant, ça n’a pas vraiment marché puisqu’il n’y a pas eu de date précise. Seules des informations concernant les personnes à qui la juge partagera en premier son avis ont été apportées.

Voici une nouvelle qui risque de changer encore une fois la donne concernant ce procès Ripple contre SEC. D’après Bitcoinist, Ashley Prosper a fait un dépôt de demande d’accès sur des  communications entre la SEC et JP Morgan en août 2022. Cela lui est autorisé au titre de la loi sur la liberté de l’information.

Conscient que sa demande a fait l’objet de retardement, ce membre de la communauté XPR a procédé à une mise à jour. Le but étant la divulgation de ces informations au grand nombre.

D’après Prosper, lesdites « communications entre la SEC et JP Morgan ont directement » poussé l’agence américaine à intenter un procès contre Ripple Labs en décembre 2020. Jamie Dimon et des amis PDG auraient influencé la Securities and Exchange Commission de l’époque.

La réponse de la SEC

Mais la SEC a répliqué, comme quoi elle a des tonnes de dossiers à traiter.

« Sur la base de notre examen initial des dossiers, il apparaît qu’une grande partie des dossiers nécessitera que nous nous engagions dans le processus de corroboration de la SEC, ce qui implique des dossiers pour lesquels un traitement confidentiel a été demandé au moment de leur soumission. Ce type de consultation ajoutera environ 60 jours au délai d’examen », précise le régulateur américain.

Concernant cette demande, la SEC pense bien le publier d’ici 60 jours. Mais il semble plausible que la juge Analisa Torres ait déjà rendu sa décision bien avant cette publication. Pourvu que le XRP poursuive son rallye haussier comme le veulent les investisseurs en attendant.