Japon : La FSA épingle 4 exchanges de cryptomonnaies non enregistrés

Les régulateurs américains auraient-ils inspiré la Financial Services Agency (FSA) du Japon au point de la pousser à s’attaquer aux exchanges crypto locaux ? En effet, 4 noms d’entreprise ont fait l’objet de mention pour avoir omis de s’enregistrer auprès de ce gendarme nippon de la Finance. Zoom !

Le régulateur japonais s’attaque à 4 sociétés crypto

Des sociétés crypto américaines se préparent à faire leur valise pour cause de flou réglementaire. Mais nous convenons également de noter l’offensive menée par la SEC contre plusieurs exchanges crypto. Fini l’« American Dream » : désormais, le rêve est devenu un cauchemar pour les acteurs de la cryptosphère.

Le Japon aussi semblerait séduit par cette « offensive » à la SEC, souligne CoinDesk. Vendredi dernier, l’Agence japonaise des services financiers a publié une lettre d’avertissement destinée aux entreprises crypto suivantes :

• Bitget ;
• BitForex ;
• Bybit ;
• et MEXC Global.

Ladite lettre stipule que ces quatre exchanges crypto étaient en violation des lois sur le règlement des fonds du Japon au moment de son émission. Il y a bel et bien eu des « activités d’échanges d’actifs cryptographiques sans enregistrement » perpétrées par les concernés.

Toutefois, la FSA a précisé que cet avis « n’indique pas nécessairement l’état actuel des activités non enregistrées ». En d’autres termes, cette action annonce une vague d’avertissements à venir pour les exchanges crypto non enregistrés.

Régulation mais pas oppression

Bannir ou réguler ? Les États-Unis semblent indécis quant à la décision à prendre concernant les cryptos. Pour le Japon, mieux vaut une régulation stricte des cryptomonnaies qu’un « ban ».

« Alors que certains pays restent immobiles et haussent les épaules face au vent froid, le Japon est positionné pour jouer un rôle unique dans l’industrie des cryptomonnaies », avance un membre du parti libéral démocrate japonais friand de Web3.

Et c’est grâce à cette prise de position que les investisseurs crypto locaux inscrits sur FTX Japan ont pu obtenir des remboursements après la chute de l’empire de SBF.

Néanmoins, il faut noter que le gouvernement japonais travaille actuellement sur des politiques et des lignes directrices permettant de bien cadrer les stablecoins, les NFT et les DAO. Si les autres pays voient dans les cryptomonnaies un actif semant la terreur, l’empire du Soleil levant les considère comme une opportunité. N’empêche que la CBDC locale n’a pas reçu l’approbation totale de la population.