Israël poursuit son offensive contre le financement crypto du terrorisme
Depuis quelques années, le gouvernement israélien mène une lutte acharnée contre le financement du terrorisme via les cryptomonnaies. Le pays poursuit son offensive en autorisant cette fois-ci les autorités à saisir les wallets suspects.
Financement du terrorisme : près de 150 wallets crypto blacklistés
Jusqu’ici, les autorités israéliennes n’étaient pas autorisées à saisir les wallets participant au financement du terrorisme. Ce qui n’est plus le cas. Après une demande du gouvernement auprès de la Cour, le tribunal de première instance de Tel-Aviv approuve désormais cette saisie. L’annonce a été faite par le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, le 18 décembre dernier. Les nouvelles sont rapportées par l’agence de presse JNS.
Au moment de la rédaction, le gouvernement a blacklisté près de 150 portefeuilles suspects. Au mois de février, le ministre Benny Gantz a déjà ordonné la saisie d’actifs crypto liés au financement du terrorisme. L’opération, qui était la troisième du genre, a été menée par le NBCTF, le Bureau national de lutte contre le financement du terrorisme en Israël. Cette dernière décision de la Cour vient élargir les prérogatives des autorités locales pour mener à bien cette campagne contre le terrorisme.
Utilisation des cryptomonnaies à des fins illégales : où en est-on ?
En Israël comme ailleurs, l’utilisation des cryptomonnaies à des fins criminelles, comme le financement du terrorisme, augmente. L’adoption des actifs numériques dans ces stratagèmes s’accélère. Cependant, le recours aux cryptomonnaies pour des activités criminelles est encore limité selon une étude menée par la plateforme d’analyse blockchain Chainalysis. Israël décide néanmoins de prendre toutes les mesures nécessaires pour endiguer ce moyen de financement accessible et sans frontières.
Selon JNS, les autorités israéliennes ont confisqué des milliers de dollars de cryptos depuis que la décision a été rendue publique la semaine dernière. Les dernières déclarations du ministre Benny Gantz font état de 33 500 dollars saisis dans des portefeuilles numériques liés au groupe militant islamiste Hamas. Les règles précédentes autorisaient uniquement les autorités à saisir les cryptomonnaies (et non les wallets) directement impliquées à des activités terroristes. Cela signifie que les fonds restants du portefeuille étaient à l’abri des saisies.
Ces dernières années, la cryptomonnaie est de plus en plus utilisée dans le cadre des activités criminelles, dont le financement du terrorisme. Bien que ce cas d’utilisation reste limité, les gouvernements veulent rapidement endiguer le problème.
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Je tombe par hasard dans la cryptosphère et assiste à la naissance d’une ère nouvelle, celle de la DeFi. Tout est question de liberté économique, de transparence et d’opportunités accessibles à tous. Voilà un univers qui gagne à être connu.
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