Interview Bolero : Monétisez votre passion pour la musique

La transition du Web2 au Web3 avance lentement, mais sûrement. Dans cette interview, Antoine a eu le plaisir de recevoir William Bailey, co-fondateur et CEO de Bolero. Cette jeune entreprise commence à s’illustrer, depuis peu, dans le domaine de l’investissement musical et du Web3. 

Innovant et inédit, le concept Bolero se présente comme une révolution de notre manière d’écouter et de consommer la musique. Aujourd’hui, on va parler musique et Song Shares.

William va nous donner plus de détails sur Bolero et sur la valeur que la plateforme offre à ses utilisateurs.

• Antoine : Alors, salut William et merci d’avoir accepté de m’accorder cette interview ! 

William : Salut ! Non, je t’en prie. Merci à toi !

• Antoine : Alors concrètement, c’est quoi Bolero ? Est-ce que tu pourrais nous expliquer ça en quelques phrases ? 

William : Bien sûr, avec plaisir. D’entrée, il faut savoir que Bolero est une plateforme créée pour les fans de musique d’une part et pour les artistes, d’autre part. Le but de Bolero est de permettre à n’importe quel auditeur d‘investir dans la musique qu’il aime, tout en se faisant plaisir grâce à l’écoute en streaming.

En d’autres termes, les fans de musique ne vont plus juste écouter leurs morceaux préférés. Ils vont pouvoir investir dans les morceaux qu’ils aiment le plus et générer un revenu en même temps. Et pour faciliter ces investissements, nous avons mis en place un actif : les Song Shares.

• Antoine : Peux-tu nous expliquer un peu plus en détails ce que sont les Song Shares s’il te plaît ?

William : Absolument. Les « Song Shares » sont une catégorie d’actifs. La traduction littérale serait « parts de morceaux de musique ». Ce sont des actifs numériques qui contiennent la propriété intellectuelle d’un morceau.

Du coup, avec les Song Shares, tes artistes favoris vont partager avec toi un certain pourcentage des revenus générés par leurs morceaux ou leur prochain album. C’est ce que l’on appelle le “retour sur émotion”, comme pour le retour sur investissement.

Ainsi, les revenus générés sont partagés à la date de partage des royalties définies en amont.

• Antoine : C’est un modèle économique vraiment innovant ! Du coup, Bolero propose une expérience complètement inédite autour de la musique et des artistes ?

William : Oui, absolument, parce que grâce au actifs dont je viens de te parler, les Song Shares, tu pourras constituer ta propre collection d’actifs digitaux. Cela soutient la carrière des artistes et te fait gagner des revenus secondaires.

Notre objectif, est que n’importe quel passionné de musique ou n’importe quel fan d’un artiste puisse avoir un label dans sa poche !

Nous souhaitons changer le rapport de force qui existe actuellement dans l’industrie musicale. On veut offrir plus d’indépendance aux artistes et leur faire bénéficier d’un nouveau revenu qui sera plus sain et surtout plus juste.

• Antoine : Aujourd’hui, combien avez-vous d’artistes chez Bolero ? 

William : Aujourd’hui, on a plus de 50 artistes sur une dizaine de genres musicaux différents. On a des artistes en Angleterre, en Allemagne, en France et au Moyen-Orient. 

On a commencé à se diversifier de plus en plus. Je t’avoue que ça a pas mal accéléré depuis qu’on a accueilli des artistes établis comme Rilès ou comme Maes, récemment.

On essaie aussi de bien accélérer sur la partie Song Shares en ce moment parce que c’est un cas d’usage auquel nous croyons beaucoup. Et notre communauté y trouve beaucoup de valeur et nous soutient.

• Antoine : William, quelle est la vision 2023-2025 pour Bolero ? Vous vous voyez où cette année et dans les années à venir ? 

William : Notre vision, chez Bolero, est assez simple. On veut devenir la plateforme leader de l’investissement musical dans le monde.

On veut faire en sorte que demain, tout le monde ait un compte Bolero, de la même manière qu’un compte TikTok, Instagram ou Spotify.

C’est-à-dire acheter des parts de morceaux de musique, multiplier les expériences avec les fan token et soutenir la carrière de leurs artistes préférés.

Ça, c’est pour la vision long terme. Mais déjà, entre 2023 et 2025, ce qu’on aimerait, c’est que dès qu’un artiste sort un projet, un morceau, un album, il pense automatiquement à créer une expérience sur la plateforme.

On veut vraiment devenir un standard dans l’industrie.

• Antoine : Pour toi, quelles vont être les conditions pour une adoption à plus grande échelle que celle que vous avez actuellement ?

William : L’adoption de Bolero passera évidemment par la taille du catalogue que nous offrons et par la diversité des genres musicaux que nous proposons. Ce sont des conditions sine qua non pour atteindre nos objectifs.

D’un côté, on a des crypto-enthousiastes, qui sont des gens qui connaissent le Web3 et qui prennent très rapidement la plateforme en main.

De l’autre côté, on a une grande majorité de nos utilisateurs qui interagissent pour la première fois avec le Web3 via Bolero.

Ce qui nous permet de croire en cette vision et d’être à fond derrière ce business model, c’est que 80 % de nos utilisateurs sont des fans de musique. Et ça, c’est très important pour nous.

• Antoine : Du coup, on peut dire que vous faites vraiment un pont entre le Web2 et le Web3, c’est bien ça ?

William : Oui, absolument. Il le faut. Si on veut vraiment atteindre l’étape de l’adoption généralisée et porter le Web3 plus loin que là où la technologie en est aujourd’hui, ça passe forcément par là. Pour moi la musique sera un des principaux canaux d’adoption du Web3.

• Antoine : Merci beaucoup William pour ton temps et tes réponses ! 

William : Merci à toi !

C’était William Bailey, co-fondateur et CEO de Bolero pour Cointribune. À bientôt pour une nouvelle interview exclusive !