Interview au cœur du metaverse gaming avec Faheem Zafar, PDG et fondateur de TheMEGLAND

TheMEGLAND offre un nouveau regard sur le jeu vidéo, nous vous l’évoquions dans notre précédent article. Cette plateforme disruptive dans le metaverse vise à créer un écosystème inclusif, car ce sont ses utilisateurs qui l’enrichissent. Que l’on soit créateur ou joueur, tout le monde trouve son compte dans TheMEGLAND. Accessible sur console, PC et mobile, la plateforme apporte une alternative à la centralisation des jeux vidéo traditionnels grâce à la blockchain. À cet effet, les NFT occupent une place centrale dans son écosystème. Faheem Zafar, fondateur de TheMEGLAND, nous livre sa vision de la plateforme au cours d’un entretien exclusif.

La communauté te connaît déjà comme étant Faheem Zafar, le fondateur de TheMEGLAND, mais pourrais-tu te présenter brièvement afin que nos lecteurs et l’ensemble de la communauté puissent te connaître un peu plus ?

Né à Creil, je suis un entrepreneur français qui a attrapé la fièvre de l’investissement dès l’enfance. Très jeune, j’ai été nourri aux valeurs familiales de mes parents d’origine pakistanaise. Ainsi, le sens de la famille, l’honneur, le goût du travail, l’esprit d’entreprise sont les piliers qui me portent jusqu’à ce jour.

J’ai vu mon père bâtir un empire venant de zéro. C’est aussi ce qui m’a poussé à devenir le self-made man que je suis. À titre d’exemple, j’ai lancé la première marque de sel rose équitable en France. J’ai connu un échec qui m’a fait comprendre que la centralisation du marché est le premier obstacle pour les investisseurs qui rêvent de réussite.

Je suis avant tout un passionné d’informatique, notamment de jeux en ligne que j’ai eu la chance de développer. Aussi, j’ai toujours rêvé d’offrir un espace où les créateurs de jeux peuvent donner libre cours à leur imagination. C’est dans ce sens que la blockchain est idéale, un lieu de liberté où le pouvoir est décentralisé.

Qu’est-ce qui t’a poussé à entreprendre et à créer TheMEGLAND dans le nouveau monde du Web3, à la frontière de toutes ses nouvelles technologies comme la blockchain, le metaverse ou encore les NFT ?

L’impulsion à l’origine de ce projet était de repousser les limites des jeux vidéo traditionnels. De manière spécifique, la décentralisation des actifs numériques des jeux vidéo et leur interopérabilité d’un jeu à un autre ont été d’une grande motivation.

Comme je l’ai expliqué précédemment, je suis un fondu de jeux vidéo. Quand j’étais plus jeune, je passais mes nuits à jouer aux courses NFS développées par EA. Malheureusement, mes voitures n’existent plus aujourd’hui.

Cependant, grâce à la blockchain et aux NFT, on peut faire apparaître des univers qui restent gravés dans le temps. Nous souhaitons créer un metaverse qui sera développé et détenu par l’utilisateur en mode UGC (User Integrated Content), en d’autres termes des contenus générés par les utilisateurs. Surtout, nous voulons donner accès à des actifs numériques interopérables d’un metaverse à un autre. C’est possible grâce à notre outil de modélisation, MegEdit.

La plateforme est particulièrement riche en fonctionnalités. Peux-tu nous dire quelques mots sur la préparation du projet ? Quelles en ont été les étapes les plus importantes ?

Je dois avouer que la préparation a été très longue, car je ne voulais rien déléguer sans avoir maîtrisé le sujet. Plus précisément, j’ai toujours été à l’aise avec la technologie. Aussi, j’ai commencé par me former sur Java, puis j’ai enchaîné avec le langage de Solidity, ensuite Unreal Engine 5, et des dizaines de formations sur le Web3, tout ceci en me chargeant de la rédaction du Whitepaper en parallèle.

Une fois que j’étais plus à l’aise avec les outils, j’ai constitué une équipe pour mener à bien le projet. Il a fallu un peu de temps pour trouver les personnes adéquates qui partageaient pleinement ma vision du projet. Néanmoins, nous y sommes arrivés.

Grâce à nos presales de NFT, nous avons déjà levé plus de 100 000 euros, ce qui permet de faire tourner le projet et de rémunérer notre équipe d’une vingtaine de personnes. Maintenant, le défi est de mettre en place les solutions pour faire avancer notre roadmap. Et pour ça, nous avons besoin de plus de fonds. C’est pour cette raison que nous avons décidé de mettre en place notre première vente de NFT LAND.

Il y a un terme souvent évoqué lorsque l’on mentionne ta plateforme, « Le bitcoin du metaverse ». Peux-tu nous l’expliquer ?

Eh bien, nous revenons de très loin. Plus d’une fois, certaines personnes ont essayé de nous ridiculiser à nos débuts. Pour arriver où nous en sommes aujourd’hui, nous sommes passés par des moments difficiles. Heureusement, s’il y a une chose qui n’a pas changé, c’est notre ambition.

Nous sommes toujours à la recherche de solutions de scalabilité et d’interopérabilité en priorité, car c’est ça qui révolutionnera le metaverse gaming. Je suis extrêmement fier de ce que nous avons accompli, puisque aujourd’hui, notre vision a été validée une nouvelle fois par une pointure des affaires à l’international, en l’occurrence le CEO de Deloitte France et Afrique, M Gianmarco.

Si nous avons fait tout ce chemin, ce n’est pas pour créer un metaverse lambda parmi d’autres ; c’est pour révolutionner le Web3 avec nos solutions.

Quels sont, selon toi, les atouts de TheMEGLAND ? De quelle manière le projet apporte-t-il une réelle valeur ajoutée à l’industrie du gaming et du metaverse ?

Notre plateforme est destinée à être développée et détenue à plus de 95 % par l’utilisateur. Autrement dit, le joueur peut créer le monde qu’il souhaite sur son LAND et même inviter des amis pour qu’ils l’aident à le faire.

De même, il peut monétiser ses expériences en invitant des joueurs en Play-to-Earn sur son LAND et choisir le pourcentage qu’il souhaite distribuer avec les joueurs qu’il invite. Pour être plus spécifique, un joueur peut créer son propre metaverse sur son LAND à l’aide de notre outil MegEdit, grâce auquel toutes sortes d’actifs peuvent être obtenus sous forme de NFT.

Posséder un LAND permet aussi de bénéficier de revenus passifs. En effet, le verrouillage des NFT LAND donne des récompenses de staking d’un an. Le pourcentage d’APY diminue de 5 % chaque mois, passant de 100 % d’APY à 40 % d’APY à la fin de l’année.

Par ailleurs, le joueur a la possibilité de voter sur les décisions importantes de la plateforme grâce au token MEG via une DAO.

Pour finir, à quoi s’attendre après le mint qui aura lieu le 20 décembre 2022 ?

🍾 Woohoo, c’est l’heure de l’annonce officielle! 💫@TheMEGLAND présentera sa première collection #NFT de #Land en deux étapes, le 5 et 20 décembre à 15 h (heure de Paris)

On est impatient de vous faire découvrir l'univers #TheMEGLAND ❤️#mint #Crypto #Launch #NFTCommunity pic.twitter.com/k1d58Cl32w

— TheMEGLAND 〽️ Marketplace (@TheMEGLAND_NFTs) November 11, 2022

Après notre premier round de mint du 20 décembre 2022, qui comptera 780 NFT, nous allons minter un deuxième round le 5 janvier 2023 avec 700 NFT cette fois. Puis s’ensuivra l’IEO (Initial Exchange offering) pour lancer notre token MEG fin janvier. C’est à la suite de cela que le token sera listé sur différents exchanges, dont Binance. La marketplace quant à elle sera aussi accessible au public en janvier. Notre roadmap revient sur toutes les étapes de notre parcours en détail.

TheMEGLAND fait le pari de l’innovation dans l’industrie du jeu vidéo. Avec son metaverse gaming, la plateforme répond aux enjeux de son époque. C’est une équipe engagée qui met son savoir-faire au service de ses utilisateurs avec à sa tête un passionné du Web3. De par son expérience relatée au travers de cette interview, Faheem Fazar a touché du doigt les préoccupations des joueurs. C’est la raison pour laquelle les utilisateurs sont la clé de voûte de l’écosystème de la plateforme. En effet, ils animent la plateforme en contenus et la possèdent en majeure partie. TheMEGLAND est un exemple de projet novateur dans lequel la décentralisation du jeu s’illustre pleinement.