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Interdiction du Bitcoin (BTC) : Meltem Demirors de CoinShares dévoile le plan de nos gouvernants

lun 09 Mai 2022 ▪ 6 min de lecture ▪ par Mikaia A.

Vues sous un angle stratégique, les attaques massives de dirigeants mondiaux contre le concept de Proof-of-Work (PoW) risquent de basculer vers une interdiction du bitcoin. Meltem Demirors, directeur de la stratégie de la gestion d’actifs cryptographiques Coinshare, confirme cette thèse.

Interdiction du Bitcoin

Un plan d’interdiction du bitcoin (BTC) bien maquillé ?

En prenant la parole lors d’un panel à la conférence Crypto Bahamas, Meltem Demirors a révélé que tous les politiciens ont l’intention d’interdire le bitcoin. Pour ce faire, ils ne cessent de s’en prendre à la consommation énergétique de la reine des cryptos. Alors qu’en réalité, ils se sentent menacés par la nature décentralisée de cet actif.

Si les gouvernements venaient à s’attaquer au mining, il est sûr qu’ils réagissent face à la menace du bitcoin. Et en cas de réussite d’une interdiction de la PoW, bonjour les dégâts dans les marchés cryptographiques.

Également, Mme Demirors a soulevé que les réglementations strictes seraient  l’origine d’une PoW moins énergivore.

Explications :

« Ce que nous voyons dans le monde entier, qui est vraiment inquiétant pour moi, c’est l’utilisation de l’attaque sur la Proof-of-Work, et en particulier, l’utilisation de l’énergie du bitcoin, comme un moyen de mettre en œuvre une interdiction de facto du bitcoin sans le dire <…> Sans bitcoin et Bitcoin comme un puits de liquidité et Bitcoin comme source ultime de liquidité, rien de tout cela n’existe. Je pense donc que c’est incroyable à courte vue. »

La tentative d’interdiction de facto du BTC n’aboutira pas

C’est ce qu’a soutenu le stratège de Coinshare. Elle croit fermement au non-aboutissement de ce plan vu que l’actif bénéficie du soutien d’une très grande communauté. D’ailleurs, il est temps de passer à la décentralisation.

Une autre panéliste, Elizabeth Stark (cofondatrice et PDG de Lightning Labs) s’est également prononcée sur le même sujet. Elle a dit que les attaques contre le bitcoin sont fortement corrélées à la nature décentralisée du « King of Crypto ».

À noter que ces prises de paroles se sont déroulées bien avant que le Bitcoin (et le marché des cryptos en général) ne soit bouleversé par une baisse de prix. Pour le BTC, il s’est échangé sous les 35 000 dollars au jour du 8 mai. Plus précisément, il s’est négocié à 34 600 dollars : son niveau le plus bas depuis 10 mois.

Des lois à n’en plus finir sur la PoW

L’avertissement de Demirors arrive à point nommé. Effectivement, de plus en plus de législateurs travaillent sur des lois sur l’interdiction du bitcoin ou du moins sur le Proof-of-Work. Et ils ne cessent de pointer du doigt la forte consommation énergétique de cette devise créée par Satoshi Nakamoto.

Les législateurs de l’Assemblée de New York, par exemple, ont adopté un projet de loi moins clément au BTC. Ce dispositif légal prévoyait d’imposer un délai de 2 ans sur certaines zones affectant les entreprises de mining crypto PoW dans cet État.

Ses initiateurs ont voulu imposer l’exécution, par les autorités locales, d’une étude complète avant de valider quoi que ce soit. Fort heureusement, le projet en question s’est vu écarter par le Comité de conservation de l’environnement du Sénat. Ce dernier a, en effet, choisi de ne pas prendre en compte la législation lors de sa dernière réunion de la session législative actuelle.

Vous n’êtes pas sans savoir que l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) a poussé l’UE à interdire le minage de cryptomonnnaies basé sur la PoW. Encore une fois, la raison a remporté sur la haine puisque le Parlement européen a voté contre l’interdiction du Bitcoin et des mécanismes PoW.

Bitcoin et Proof-of-Stake (PoS)

Nous ne sommes plus qu’à quelques pas d’une adoption généralisée du bitcoin. Certes, on l’a accusé à tort et à travers d’énergivore, mais il faut également prendre en compte les autres initiatives adaptées aux causes environnementales. C’est par exemple le cas d’Ethereum (ETH), la deuxième monnaie numérique, qui compte mettre en place un protocole de Proof-of-Stake (PoS). D’ailleurs, cela commence à séduire de plus en plus de pro-bitcoin.

N’avez-vous pas entendu Chris Larsen (Ripple) et Greenpeace parler d’une campagne de lobbying visant à faire évoluer le bitcoin vers le protocole PoS ? Et dans ce clan de lobbyistes, beaucoup comptent démystifier les pratiques mythiques tant décriées sur la consommation énergétique du bitcoin.

Certes, les inquiétudes sont là, mais il faut aussi jeter un coup d’œil sur les dernières données concernant ce pseudo-gaspillage d’énergie. Un rapport récent du Bitcoin Mining Council a en effet révélé qu’au cours du premier trimestre 2O22, une diminution d’environ 25 % a été constatée côté consommation d’électricité liée au bitcoin. Ce qui représente une baisse très conséquente par rapport à la même période pour 2021. Et parallèlement, il y a aussi ce recours, de plus en plus fréquent, des mineurs aux énergies renouvelables. De quoi repenser cette volonté d’interdiction du bitcoin, qui parait de moins en moins infondée.

Source : Finbold

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Mikaia A.

La révolution blockchain et crypto est en marche ! Et le jour où les impacts se feront ressentir sur l’économie la plus vulnérable de ce Monde, contre toute espérance, je dirai que j’y étais pour quelque chose

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