Intelligence artificielle (IA) : Le président de la Cour suprême des USA y voit plus clair
Intelligence artificielle rime avec chômage, estiment certains travailleurs. Et ils ont raison de penser ainsi car des vagues de licenciement s’apprêtent à déferler dans le monde du travail d’ici peu. Mais John Roberts, président de la Cour suprême des États-Unis ne partage pas cet avis. Pour lui, l’IA est de taille à révolutionner le système juridique. Détails !
John Roberts vante les mérites de l’intelligence artificielle
Pour certains, l’IA constitue une menace pour des millions de travailleurs répartis dans les quatre coins de la Planète. Elon Musk n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a qualifié ces programmes de « force la plus perturbatrice de l’histoire ». Il a statué ainsi lors de sa rencontre avec l’actuel premier ministre britannique, Rishi Sunak, en novembre dernier.
Pourquoi traiter les intelligences artificielles de perturbatrice ? En fait, celles-ci seront à même de remplacer certains employés. Les chômeurs se compteront par centaines de millions dans un futur proche.
Google a déjà annoncé la suppression de 30 000 postes afin de gagner en efficacité.
« Le président de la Cour suprême des États-Unis, John Roberts, a déclaré qu’il prévoyait que l’IA aurait un impact ‘significatif’ sur le travail juridique au niveau du procès dans son rapport de fin d’année. »
Cointelegraph rapporte dans une récente publication que John Roberts, président de la Cour suprême des USA, a statué sur l’Intelligence artificielle dans son rapport de fin d’année. Il a notamment prédit que l’IA aura un impact « significatif » sur le travail juridique.
« Alors que l’année 2023 s’achève sur des prédictions haletantes concernant l’avenir de l’intelligence artificielle, certains peuvent demander si les juges sont sur le point de devenir obsolètes. Je suis certain que ce n’est pas le cas, mais je suis tout aussi convaincu que les changements technologiques continueront à transformer notre travail », peut-on lire dans sa déclaration.
Pour J. Roberts, en aucun cas ces innovations ne pourront remplacer les hommes dans la prise de décision : « les juges seront là pendant un certain temps », estime-t-il.
Explications :
« … les nuances sont importantes : une main qui tremble, un moment d’hésitation ou une interruption fugace du contact visuel peuvent faire basculer bien des choses ».
De plus, les gens accordent automatiquement leur confiance aux humains qu’aux IA dans l’évaluation des nuances et les prises de décision.
Quid des impacts sur les procès crypto ?
Un rapport d’enquêtes de Morrison Cohen LLP daté de septembre 2023 a mis en exergue environ 600 affaires liées aux cryptomonnaies. Assurément, le procès de SBF, celui opposant Ripple à la SEC ou bien l’affaire SEC vs Grayscale figurent dans cette liste.
Dans son intervention, John Roberts n’a aucunement mentionné les cryptomonnaies. Mais le fait d’avoir reconnu que l’IA apporterait des changements dans la manière dont les juges font leur travail, et d’exhorter les tribunaux à « réfléchir à son utilisation appropriée » dans les litiges – comme le souhaite la secrétaire au Trésor Janet Yellen pour éviter la fin de la stabilité financière aux USA, augure une adoption progressive de ces technologies en milieux juridiques.
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