IA : L’outil de Google pour résoudre les défis sociétaux en Afrique
L’intelligence artificielle (IA) conquiert toutes les sphères de la vie économique et sociale. Alors que la question suscite encore des débats, de plus en plus de compagnies l’utilisent pour tenter d’apporter des solutions aux défis de la société. Le géant technologique Google s’illustre dans ce domaine avec un laboratoire de recherche sur l’IA basé à Accra, au Ghana.
Un labo d’IA de Google pour solutionner les défis sociétaux africains
Il n’y a pas longtemps, le géant technologique Google a fait parler de lui avec Gemini, l’outil d’IA qui entend « tuer » GPT-4 d’OpenAI. Mais la société est bien plus impliquée dans ce segment technologique qu’il n’y paraît.
En effet, Google est activement engagée dans la résolution des défis sociétaux en Afrique. Ce, en développant des solutions basées sur l’intelligence artificielle (IA). Le géant technologique américain a, à cet effet, établi un premier laboratoire de recherche spécialisé sur l’IA à Accra, au Ghana.
La mission de l’institution est claire. Il s’agit de trouver des réponses aux enjeux tels que le réchauffement climatique, l’urbanisation anarchique, et la prise en compte des langues africaines par les technologies.
Pour y arriver, le centre de recherche de Google sur l’IA se focalise sur l’utilisation d’images satellites. Des données qu’il utilise pour comprendre la planète, analyser la météo et étudier la planification urbaine.
Plusieurs initiatives engagées
Flood Hub est un premier exemple concret de l’utilisation de ces images par le labo d’IA de Google. Cette plateforme basée sur l’IA, anticipe les risques d’inondations en combinant justement prévisions météorologiques, images satellites et modélisation hydraulique.
Actuellement, Flood Hub couvre 80 pays. Il envoie notamment des notifications à 460 millions de personnes, fournissant des informations précieuses aux gouvernements, aux organisations humanitaires et aux particuliers.
Le deuxième exemple de l’utilisation faite par le labo d’AI de Google est Open Buildings. Il s’agit d’une base recensant 516 millions de bâtiments africains à partir d’images satellites en haute résolution. Un moyen de faciliter la planification urbaine, entre autres.
En plus de ces projets, le laboratoire de recherche s’est également penché sur l’intégration des langues africaines dans les technologies. Il collabore à cet effet avec l’université du Ghana en vue de produire un package de données en open source. L’objectif étant de permettre à n’importe quel développeur au Ghana de créer des modèles d’IA compatibles avec les langues locales. Reste à relever le défi de la faible transformation digitale du continent, frein majeur à la mise en œuvre rapide de ces initiatives fort intéressantes.
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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