Hong Kong et Singapour : Qui dominera le marché crypto ?
Hong Kong et Singapour multiplient, chacun de leur côté, les initiatives visant à attirer les compagnies cryptos. Chacune ambitionne de s’imposer comme un hub crypto continental. Conséquence : une guerre stratégique est ouverte entre les deux territoires d’Asie.
Hong Kong et Singapour conquièrent le marché crypto d’Asie par la régulation
Depuis plusieurs mois, l’industrie crypto prend pied en Asie. Et ce n’est pas un hasard. Car, si la Chine tergiverse face à l’émergence des cryptos, la situation n’est pas la même pour d’autres pays.
Un pays comme Singapour ou la localité autonome de Hong Kong se sont clairement positionnés en faveur des cryptos. Une position aux allures de bataille géostratégique, avec en prime la maîtrise absolue des flux cryptos en Asie.
Dimanche 16 avril, Annabelle Huang, la PDG de Amber Group a livré son interprétation de la confrontation Singapour-Hong Kong. Ceci, en prenant pour exemple la compagnie crypto qu’elle dirige.
D’après ses explications, ces deux territoires poursuivent les mêmes objectifs par rapport aux cryptos. Il en résulte des politiques réglementaires très similaires qui, il faut le dire, font les affaires des sociétés cryptos. Car, souligne Huang, c’est l’attractivité des deux régions qui s’en trouve booster.
De fait, une société comme Amber Group profite de cette aubaine en s’établissant aussi bien à Singapour qu’à Hong Kong. « Pour nous, les deux marchés sont d’égale importance », a déclaré la patronne de société. Car, si « Hong Kong ouvre en quelque sorte la voie en ce moment, mais Singapour ne ferme pas vraiment la porte ».
Le Japon, invité surprise ?
Mais dans cette guéguerre d’influence, un autre pays pourrait jouer le trouble-fête : le Japon. Sans afficher ses intentions, le pays du Soleil levant semble avoir une carte à jouer : celle de l’efficacité pratique.
Il est vrai que le pays s’est montré particulièrement strict quant à la réglementation des firmes cryptos. Une politique qui a donné au pays la réputation d’être économiquement peu rentable pour les compagnies cryptos.
Pourtant, ce choix a été des plus pertinents. On l’a constaté avec l’affaire FTX. Tous les utilisateurs de la défunte plateforme au Japon ont recouvré leurs avoirs. Ailleurs dans le monde, ce n’est pas encore que cela puisse arriver un jour.
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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