Hausse à venir ? Ethereum voit sa plus grosse fuite d’ETH en 23 mois
Flirter avec les 3 000 dollars ? Ce n’est pas encore pour aujourd’hui pour la crypto ETH. Mais la plus grande blockchain du monde ne se résume pas qu’à une question de prix. Entre indicateurs techniques au vert et confiance renouvelée des investisseurs, Ethereum montre des signes de résilience. Toutefois, la route vers un vrai rebond reste semée d’embûches.
Un signal encourageant pour Ethereum
L’actualité Ethereum : les investisseurs auraient-ils enfin pris leur courage à deux mains ? Plus de 605 millions de dollars d’ether ont été retirés des exchanges crypto entre le 8 et le 9 février. Un chiffre impressionnant : 224 410 ETH évaporés en 24 heures, soit la plus grosse fuite des plateformes en 23 mois.
Un phénomène qui, selon Santiment, est « un signal fort de confiance », car moins d’ETH en circulation signifie une offre réduite et, potentiellement, moins de ventes paniquées.
Les données de CryptoQuant confirment la tendance : le ratio d’ether disponible sur les plateformes d’échange n’a jamais été aussi bas, atteignant 0,137. Pendant ce temps, l’indicateur d’accumulation-distribution grimpe à 132,62 millions d’unités, signe d’un regain d’intérêt pour cet altcoin.
En parallèle, la volatilité se renforce. Le cours ETH oscille autour de 2 714 dollars avec une capitalisation de 327 milliards, en hausse de 3 % sur 24 heures.
Les bandes de Bollinger indiquent une proximité avec la bande médiane, laissant entrevoir un possible sursaut si la pression acheteuse s’intensifie.
Le prix de l’ETH à la croisée des chemins
La prochaine étape ? Percer la résistance des 2 850 dollars. Si l’ether y parvient, il pourrait foncer vers 2 975 dollars, voire 3 050 dollars.
Une percée motivée par l’afflux de capitaux récents : pas moins de 6 milliards injectés en une semaine, selon l’analyste Ali Martinez.
- Actuellement : 2 714 $ ;
- Résistance clé : 2 850 $ ;
- Objectifs haussiers : 2 975 $ puis 3 050 $ ;
- Seuil critique : 2 660 $ ;
- Risque baissier : 2 500 $.
Mais tout n’est pas rose au pays de l’ether. Le marché des dérivés envoie un message prudent : le taker buy-sell ratio indique toujours une domination vendeuse. Autrement dit, les traders préfèrent encore liquider leurs positions que parier sur la hausse.
Ryan Lee, analyste en chef chez Bitget Research, a expliqué la situation de la sorte :
« La baisse du volume des transactions sur l’Ethereum peut être attribuée à une correction du marché après une chute importante du prix et à une réduction des positions à effet de levier due à des sorties substantielles des bourses de produits dérivés. Ce scénario illustre le comportement prudent des investisseurs, qui attendent peut-être des signaux de marché plus précis. »
Et l’histoire nous apprend que le premier trimestre est souvent décisif pour Ethereum. En 2017 et 2021, cette période avait marqué ses meilleures performances. Cette année fera-t-elle exception ? Entre accumulation, faible disponibilité sur les exchanges et un marché crypto toujours dépendant du bitcoin, la réponse pourrait bien se faire attendre.
Cependant, tout n’est pas aussi optimiste. Selon un analyste, Ethereum connaîtrait actuellement une véritable descente aux enfers. L’ETH, qui se négocie aujourd’hui 45 % en dessous de son sommet historique de 2021, souffre d’une inflation persistante et de tensions internes parmi ses développeurs. La question qui brûle les lèvres : la deuxième plus grande crypto saura-t-elle se relever de cette tempête ou glissera-t-elle encore plus bas ?
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