Guerre Israël-Hamas : Peter Schiff prédit le chaos pour les USA

Le conflit qui oppose depuis quelques jours le Hamas à l’État d’Israël pourrait avoir des répercussions notables sur l’économie des États-Unis. L’économiste américain Peter Schiff avertit et prend le contre-pied des analystes qui pensent que les États-Unis pourraient tirer avantage d’une telle situation.

L’attaque contre Israël n’augure rien de bon pour les États-Unis 

Alors que la Réserve fédérale américaine prévoyait une hausse de ses taux d’intérêt de 25 points de base, l’économiste Peter Schiff avait appelé à sortir du dollar. L’expert estimait que l’institution financière se trompait sur les perspectives de récession de l’économie américaine.

Concernant ces dernières en particulier, Peter Schiff est monté au créneau pour avertir ceux qui pensent qu’elles pourraient être positives pour l’Amérique avec la situation au Moyen-Orient. En fait, pas du tout, pense le spécialiste.

Selon lui, la guerre Israël-Hamas est sur le point de dégénérer en quelque chose de grave. Il a averti que les conséquences de cette dernière seraient considérables pour la stabilité de la région et du monde en général.

Dans ce contexte, Peter Schiff réfute l’idée selon laquelle cette guerre pourrait stimuler quelque croissance économique pour les États-Unis en particulier. C’est, selon lui, une idée erronée, perpétuée par des économistes keynésiens malavisés.

Peter Schiff Anticipates No Further Interest Rate Hikes Amid Middle East War — Warns ‘Crisis Is Assured’ https://t.co/SqOLiqGQBU pic.twitter.com/V0CKRxTdWU

— Eyal Avraham (@btc_time) October 12, 2023

Guerre Israël-Hamas, le « début d’une mauvaise situation » pour les États-Unis ?

Comparant la récente attaque contre Israël aux attentats du 11 septembre, Peter Schiff estime que celle-ci serait le « début d’une mauvaise situation » pour les États-Unis. Du moins, d’un point de vue économique.

Selon l’économiste, tout conflit au Moyen-Orient entraînerait inexorablement les États-Unis dans un bourbier financier. Ceci impliquerait une augmentation des déficits, des mesures de relance budgétaire, de l’inflation et ainsi qu’une recrudescence des politiques d’injection de liquidités.

L’action conjuguée de tous ces facteurs exacerberait les vulnérabilités économiques du pays. « Nous ne pouvons pas nous permettre la paix, et encore moins la guerre », a déclaré l’économiste en insistant sur la fragilité actuelle de l’économie américaine.

Dans ce climat préoccupant, Peter Schiff ne s’attend pas à ce que la Fed procède à de nouvelles hausses des taux d’intérêt. Au contraire, il pense que l’institution pourrait même envisager de réduire ces taux dont les dynamiques sont particulièrement suivies par l’industrie crypto.