Google suspend la génération d’images sur l’IA Gemini ! Décision politique ?

Le 22 février 2024, Google a annoncé mettre en pause la capacité de son intelligence artificielle Gemini à générer des images de personnes. La raison invoquée : des inexactitudes historiques dans certaines images produites par l’IA. Sous couvert de corrections politiquement correctes, le géant californien bride en réalité le potentiel révolutionnaire de son IA.

 Gemini, un outil prometteur sacrifié 

Avec Gemini, Google disposait d’un outil de génération d’images extrêmement puissant. En quelques secondes, l’IA pouvait produire des images hyperréalistes à partir d’une simple description textuelle. Les possibilités créatives semblaient infinies.

Mais la magie de Gemini a vite été éteinte. Quelques images historiquement incorrectes repérées sur les réseaux sociaux ont suffi pour que Google suspende entièrement la fonctionnalité. Plus question désormais pour Gemini de générer le moindre visage humain. Une décision radicale prise sous la pression d’une minorité offense professionnelle.

Cet autodafé high-tech est regrettable à plus d’un titre. D’abord parce qu’il sacrifie un outil au fort potentiel artistique et pédagogique sur l’autel de la bienséance politique. Ensuite parce qu’il révèle la frilosité et le manque de courage de Google sur les sujets sociétaux clivants. Plutôt que d’assumer la créativité débridée permise par son IA, le groupe préfère éteindre les polémiques en bridant sa technologie.

L’IA, victime de la guerre culturelle 

Derrière cette auto-censure se cache en réalité un phénomène plus profond : l’embrigadement idéologique croissant de la Silicon Valley. Sous pression des lobbys progressistes, les géants de la tech se plient de plus en plus docilement aux diktats du politiquement correct.

L’IA en fait les frais. Des outils révolutionnaires capables de repousser les limites de la création se retrouvent entravés au nom de la rectitude morale. Leur développement organique est dévoyé par des considérations externes, éloignées des enjeux technologiques.

 Vers un encadrement éthique de l’IA 

Pour autant, un encadrement éthique des usages de l’IA reste nécessaire. Des garde-fous doivent être posés pour éviter les dérives. Mais cela doit se faire de façon transparente et démocratique, sans militantisme excessif.

L’exemple de Google avec Gemini montre qu’il est urgent de sortir du climat de guerre culturelle actuel. Sous peine de voir les promesses de l’IA sacrifiées sur l’autel de la radicalité militante, au détriment du progrès technologique.

En suspendant les capacités de génération de visages humains de son IA Gemini, Google a cédé à la pression politiquement correcte. Plutôt que d’assumer la créativité débridée permise par son outil, le groupe préfère étouffer dans l’œuf toute polémique. Ce réflexe révèle l’emprise croissante de l’idéologie sur l’IA, au risque de brider son développement. Un encadrement éthique transparent et démocratique s’impose, pour concilier progrès technologique et acceptabilité sociétale.