Friend.tech, ce réseau social crypto qui surclasse Bitcoin
À peine lancé, Friend.tech explose les compteurs. En seulement 24 heures, la plateforme de réseaux sociaux décentralisés a pu générer 1,12 million de frais. Des statistiques qui dépassent tout entendement : elles surclassent celles d’Uniswap et du réseau Bitcoin.
Friend.tech, une performance inégalée en 10 jours
Base, la blockchain Layer 2 Ethereum de Coinbase, peut susciter l’intérêt des gens malintentionnés comme les scammers et les hackers crypto, mais attire également des promoteurs de projets crypto inédits.
Le déploiement de Friend.tech sur ce réseau décentralisé en est la preuve.
« Nous vous remercions beaucoup pour votre patience. Notre application et nos serveurs fonctionnent actuellement. »
Ce tweet annonce l’activation officielle de la version bêta du réseau social décentralisé ou DeSo, Friend.tech.
D’après Cointelegraph, ce DeSo autorise les échanges (achat et vente) de « parts » de connexions par les utilisateurs à leur réseau social. Autrement dit, tout investisseur crypto inscrit sur Friend.tech pourra envoyer des messages privés à une personne détentrice de part. Et cela entre dans un processus de tokenisation des réseaux sociaux.
10 jours après le lancement de Friend.tech, les analystes crypto ont jeté un coup d’œil sur ce phénomène intrigant. Les statistiques de DefiLlama ont de quoi les épater :
- 1,2 million de dollars de frais en une seule journée ;
- 2,8 millions de dollars de frais en dix jours ;
- 818 620 dollars de revenu total pour Friend.tech ;
- 650 000 transactions recensées sur la plateforme sociale ;
- et 60 000 traders crypto uniques.
On dit que Friend.tech a été développé par le pseudo-développeur Racer, déjà auteur de réseaux sociaux comme Stealcam et TweetDAO. Son objectif avec Friend.tech consiste à rameuter les influenceurs crypto les plus followés en quête de redevances sur les frais d’échange.
Également, les promoteurs de projets Web3 cherchant à renforcer leurs relations avec les capital-risqueurs et les grands noms de la crypto-sphère sont appelés à rejoindre la plateforme DeSo de Racer.
Ce qui rend ce projet crypto intéressant
« Voici le scoop : Frais ? 5 % fixe pour le protocole, le spread achat/vente est le profit du propriétaire.
Mais c’est là que ça devient intéressant : au fur et à mesure que le nombre d’actions en circulation augmente, le prix monte en flèche de façon exponentielle. »
Dans son thread Twitter, le fondateur de Talk Markets parle aussi des limites de l’approche des développeurs de Friend.tech. A ses yeux, l’augmentation des prix des parts va se faire en fonction de l’augmentation du volume de vente de ceux-ci.
« Par exemple, le 500e membre paie environ 15,6 ETH, le 250e membre paie 3,9 ETH, et le 100e membre paie 0,625 ETH », explique-t-il.
Conséquence : il y a aura une prolifération de petits groupes ou du moins de groupes alternatifs.
Également, il a souligné le fait que la baisse du nombre d’actions en circulation augmenterait la valeur en dollar américain du spread (bénéfices du propriétaire de « room »). Ainsi, cette approche n’avantage seulement que l’influenceur crypto adossé à Friend.tech. Chaque action vendue par ce dernier impacte négativement sur le pourcentage des autres investisseurs.
Autrement dit, les utilisateurs pourront choisir d’intégrer certains groupes, et gagner par la même occasion une part dudit groupe par le paiement du prix de base. C’est ainsi que seront gérés les frais de participation. En quittant ce même groupe, ils peuvent se séparer des parts acquises initialement.
Friend.tech, qui a pu détrôner le réseau Bitcoin, Uniswap et MakerDAO, ne passera plus sous le radar des crypto-enthousiastes. Ceux qui portent de l’intérêt pour la Finance Sociale (SocialFi) vont être choyés après cette découverte.
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