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France : l’économie menacée par une hausse fiscale sans précédent

lun 28 Oct 2024 ▪ 5 min de lecture ▪ par Luc Jose A.
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Alors que le débat sur les recettes budgétaires fait rage et que les tensions s’accumulent, un nouvel impôt de 40 milliards d’euros pourrait faire vaciller encore davantage l’économie de la France, déjà fragile. Lors d’une intervention ce dimanche 27 octobre, Pierre Lellouche, ancien ministre, a tiré la sonnette d’alarme : « l’économie française va subir un choc qui va l’arrêter au pire moment ». Cette déclaration, lourde de conséquences, s’inscrit dans un contexte où la relance économique est plus que jamais nécessaire, mais où les marges de manœuvre se réduisent de jour en jour.

Une vue sombre d'une ville de la France moderne, avec des bâtiments et des commerces en arrière-plan. L'atmosphère est lourde, avec un ciel nuageux et des rues presque désertes. À l'avant-plan, une personne seule, portant un manteau, regarde une vitrine vide, symbolisant l'impact économique de la hausse des impôts.

Le choc fiscal de 40 milliards d’euros voté par l’Assemblée nationale

Dimanche dernier, Pierre Lellouche, ancien ministre et expert reconnu des questions économiques, a exprimé son inquiétude face aux nouvelles décisions budgétaires de l’Assemblée nationale. Ainsi, dans une déclaration forte, il a averti que « l’économie française va subir un choc qui va l’arrêter au pire moment », ce qui fait référence aux 40 milliards d’euros d’impôts supplémentaires votés en quelques jours. Ces nouveaux prélèvements viennent s’ajouter aux 30 milliards d’euros déjà annoncés par Michel Barnier dans le budget 2025, ce qui accentue ainsi la pression fiscale sur les ménages et les entreprises. Pour Lellouche, cette hausse est non seulement « inquiétante », mais elle pourrait aussi étouffer une économie qui peine déjà à retrouver son souffle après des mois de crise.

L’impact immédiat de ces décisions est palpable : les Français risquent de restreindre encore plus leur consommation, selon Lellouche. En effet, « la personne qui voulait s’acheter un canapé, elle va finir par y renoncer, elle renonce aussi à aller au restaurant », a-t-il déclaré lors de son passage dans l’émission Grand Rendez-Vous sur CNEWS. Ce recul de la consommation, qui constitue pourtant un moteur clé de la croissance, pourrait provoquer un effet domino sur de nombreux secteurs. Déjà fragilisées par l’inflation et une conjoncture économique tendue, les entreprises françaises devront faire face à une réduction significative de la demande.

Une économie au bord de la stagnation ?

Les nouvelles taxes imposées par l’Assemblée nationale ne concernent pas uniquement le court terme. Avec l’ajout des impôts supplémentaires, le gouvernement risque de freiner les investissements à long terme des entreprises, qui pourraient choisir de reporter ou d’annuler des projets importants face à cette hausse de la fiscalité. « Ce n’est pas le moment d’asphyxier l’économie », avertit Pierre Lellouche, soulignant que la France est déjà en retard sur ses objectifs de relance. La baisse de la consommation intérieure, couplée à une pression fiscale accrue, pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la compétitivité du pays.

Au-delà de l’impact immédiat sur la consommation et les entreprises, ces nouvelles mesures risquent aussi de déstabiliser l’emploi. En effet, un ralentissement de l’activité économique pourrait entraîner des réductions d’effectifs, notamment dans les secteurs les plus touchés par la baisse de la demande, tels que le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration. Les perspectives pour 2025 sont donc particulièrement sombres, alors que le pays peine déjà à contenir un taux de chômage élevé. « Si les ménages et les entreprises cessent de dépenser, l’économie peut s’arrêter net », prévient Lellouche.

Les décisions fiscales prises par l’Assemblée nationale, bien que nécessaires pour combler les déficits budgétaires, pourraient provoquer un ralentissement profond de l’économie française. Si des mesures d’accompagnement ne sont pas mises en place rapidement, la France pourrait voir son économie stagner, voire reculer, avec des conséquences sociales et économiques graves. Les débats sur le budget reprendront le 5 novembre, mais les premières réactions laissent déjà entrevoir une opposition importante à ces hausses d’impôts. Nous espérons que les cryptos en particulier le Bitcoin ne feront pas l’objet d’imposition.

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Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.