« Food Lovers » : quel est l’équivalent du bitcoin (BTC) en nourriture ?

Le statut de Food Lover revient à toute personne qui ne minimise pas son alimentation, mais plutôt au contraire qui accorde de l’importance à la nourriture et au « manger ». Elle prend tellement goût à la nourriture que prendre des photos de ses plats préférés pour en faire des partages sur les réseaux sociaux devient une habitude. Elle n’hésiterait pas à scroller Instagram à la longueur de journée pour dénicher les bonnes adresses pour se délecter les papilles avec des menus authentiques. Les Food Lovers ne manqueront pas d’occasions pour associer le bitcoin (BTC), ainsi que les autres cryptomonnaies, avec la nourriture. 

Pour les Food Lovers, le bitcoin serait…

Un bon steak, évidemment. Pourquoi les amoureux de nourriture associeraient-ils le bitcoin avec ? Parce que le steak et la reine des cryptomonnaies ont un passage obligé commun : le feu.

Le terme « steak », traduit de l’anglais « tranche de viande à griller » – nous pouvons aussi avoir « beefsteak » qui signifie « tranche de bœuf à griller » – renvoie à un morceau de viande de bœuf qui ira exciter les papilles en passant par le feu.

D’après certains chercheurs, l’Homo erectus se servait de la combustion pour parfaire la cuisson de sa viande il y a un million d’années de cela. L’homme contemporain ne manque pas de procédés pour détecter les morceaux plus tendres, plus riches en goût ou plus persillés avant de les passer par le grill ou la poêle. Pour mieux apprécier le résultat, il ne lésine pas sur les vins rouges secs en guise d’accompagnement.

Côté bitcoin, le passage par le feu se nomme « burn » ou « coin burning ». Comme nous n’avons pas encore de monnaie physique associée au BTC, les Food Lovers feraient mieux de ne pas penser au passage d’un coin sur un poële ou un grill.

En fait, le burn de BTC consiste à un retrait d’un certain nombre de tokens du supply total du Bitcoin. En d’autres termes, on le retire de la circulation :

• soit par le biais d’un smart contract ;
• soit par l’envoi vers une adresse de wallet non valide et inaccessible.

Or, vous n’êtes pas sans savoir qu’il n’existe que 21 millions de bitcoins à extraire, le 19 millionième ayant été extrait en avril dernier. Et quand le King of Crypto passe par la case « burn », il se fait encore plus rare. Et bonjour la hausse des prix !

Quid des autres cryptomonnaies ?

Food Lovers que vous êtes, vous vous demanderez certainement quelles sont les autres analogies avancées pour les autres cryptomonnaies. Les voici :

• Ethereum (ETH) : le 2^e cryptomonnaie hérite d’une comparaison à la pizza, qui en dépit d’un frais de gaz élevé peut satisfaire n’importe quel amoureux de nourriture et de trading crypto ;
• Dogecoin (DOGE) : les food lovers n’hésitent pas à l’associer au hot dog, cette bouffe rapide qui n’égalera jamais le steak sans pour autant laisser quelqu’un indifférent ;
• Binance Coin (BNB) : certains avancent que le BNB ressemble à des mets chinois, d’ailleurs le patron de Binance, CZ, était né en Chine avant d’être naturalisé canadien ;
• Monero (XMR) : la plus anonyme des cryptomonnaies est pour les food lovers un aliment basique, important aux yeux de tous : la pomme de terre ;
• Uniswap (UNI) : on dit qu’Uniswap ne pourrait avoir d’équivalent alimentaire que la barbe à papa.

Les food lovers n’ont pas encore fait le tour des cryptoactifs. Et comme la liste est loin d’être exhaustive, la course à l’analogie ne pourrait que commencer. N’oubliez pas que CoinMarketCap a recensé environ 19 900 devises crypto en juin dernier et le nombre d’aliments est loin d’être égalé par ceux-ci.

Sources : HackerNoon ; La Viande ; Vin Vigne ; Sciences et Avenir