Finance : L'Algérie détrône le Nigéria et intègre le top 3 des puissances du continent africain

L’Algérie, forte de ses ressources naturelles et de sa finesse économique, vient de gravir un échelon significatif : elle se hisse désormais à la troisième place parmi les grandes puissances économiques africaines. Un récent rapport du FMI peint un avenir prometteur pour le pays des fennecs, saluant ses perspectives en matière de finance.

L’Algérie, carburant économique de l’Afrique

Soulignons tout d’abord que l’Algérie est restée méfiante à l’égard des cryptomonnaies (Bitcoin et Ethereum compris) et préférant suivre la voie de l’interdiction, de la pénalisation et de la régulation des actifs virtuels comme d’autres nations africaines. Malgré cela, elle affiche des performances remarquables dans le domaine de la finance, laissant entrevoir une émergence imminente, selon les dires du Courrier d’Algérie.

L’Algérie, dont le PIB est évalué à 267 milliards de dollars, brille sur la scène économique africaine, s’élevant fièrement sur le podium des puissances financières du continent. Détrônant le Nigéria (253 milliards de dollars), elle s’installe confortablement à la troisième place, juste derrière l’Afrique du Sud (373 milliards de dollars) et l’Égypte (348 milliards de dollars). Une ascension fulgurante qui révèle la dynamique incessante de son économie, avec en toile de fond le secteur pétrogazier, pilier indéfectible de sa prospérité.

Mais ce n’est pas tout. La Compagnie nationale des hydrocarbures, fleuron de l’Algérie, trône désormais au sommet du classement des 500 meilleures entreprises africaines. Avec des revenus colossaux de 77,325 milliards de dollars, elle écrase la concurrence, reléguant ses adversaires loin derrière. Une performance qui ne surprend guère, étant donné que l’Algérie figure parmi les principaux producteurs de pétrole de l’Opep, conservant son rang prestigieux année après année.

Les perspectives sont encore plus prometteuses : le Produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie devrait frôler les 270 milliards de dollars en 2024, selon les estimations récentes du Fonds monétaire international (FMI). Des chiffres qui confortent les projections audacieuses du président de la République, évoquant un PIB atteignant les 400 milliards de dollars d’ici 2026.

Les finances du Nigéria en perte de vitesse

L’Afrique, terre de contrastes économiques, voit ses puissances fluctuer dans un jeu monétaire complexe. Le Nigeria, jadis étoile montante, plonge dans l’instabilité depuis l’arrivée au pouvoir du président Bola Tinubu, avec une chute vertigineuse de sa monnaie face au dollar.

L’Égypte, autrefois leader continental, pourra céder sa place en raison d’une livre égyptienne en perte de valeur, précipitant sa descente au rang de deuxième économie africaine.

À contre-courant, l’Afrique du Sud s’érige en phare de stabilité. Résistant à la dévaluation du rand, elle affiche une croissance soutenue, boostée par des avancées énergétiques et logistiques.

Malgré les turbulences, des lueurs d’espoir émergent. Le Nigeria, actuellement en désaccord avec Binance, et l’Égypte entament des réformes, mais les défis persistent. Une saga économique africaine aux rebondissements incessants.