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Finance : Des banques US dans la tourmente des actifs cachés

sam 04 Mai 2024 ▪ 4 min de lecture ▪ par Mikaia A.
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Dans leur croisade contre le blanchiment et autres délits financiers, les États-Unis scrutent les recoins des géants de la finance tels que Bank of America, JPMorgan Chase et Citibank. Récemment, leurs bilans ont révélé des irrégularités inquiétantes, mettant le gouvernement Biden sur le qui-vive.

Oncle Sam et établissement bancaire

Finance américaine : Des milliards d’actifs cachés par les banques

Ces mastodontes financiers, bien que non engagés dans la frénésie des ETF Bitcoin, conservent un intérêt marqué pour le monde de la cryptomonnaie. En menant enquêtes et analyses, voire en émettant leurs propres crypto-actifs, ils suscitent l’attention des autorités, ouvrant un nouveau chapitre dans la régulation financière américaine.

Des milliards de dollars, tapis dans l’ombre, échappent aux bilans des géants de la finance américaine. Selon de récentes révélations du gouvernement des États-Unis, JPMorgan Chase, Bank of America et Citibank gardent précieusement des actifs inconnus et potentiellement risqués, hors de vue du grand public.

Les chiffres, sortis des méandres du Federal Financial Institutions Examination Council (FFIEC) et rapportés par Wall Street on Parade, donnent le vertige : JPMorgan Chase détiendrait 3 227 milliards de dollars hors bilan, tandis que Bank of America et Citibank en abriteraient respectivement 1 600 et 2 600 milliards.

actifs-hors-bilan-JPMorgan
Éléments hors bilande JP Morgan Chase

La Réserve fédérale qualifie ces activités hors bilan de « très diverses », englobant un éventail d’instruments financiers, des contrats de prêts aux options et contrats dérivés. Une pratique courante, certes, mais pas sans rappeler les excès qui ont conduit à la crise financière de 2008.

Citigroup, en particulier, se distingue avec des montagnes d’actifs hors bilan, largement utilisées pour jongler avec les exigences en capital. Mais l’histoire retient qu’en 2008, Citigroup s’est effondrée, appelant à l’aide lors des plus grands renflouements de l’histoire bancaire mondiale.

Des banques en colère contre des exigences de fonds propres plus strictes

En juillet dernier, la Réserve fédérale a proposé des règles plus strictes en matière de fonds propres pour les banques, visant à renforcer leurs bilans face à d’éventuels ralentissements économiques. Mais les PDG des plus grandes banques américaines, dont JPMorgan Chase, Wells Fargo et Bank of America, ont exprimé leur opposition lors d’une audience sénatoriale en décembre.

Jamie Dimon, un anti-bitcoin (BTC) à la tête de JPMorgan Chase, a prévenu que ces changements pourraient nuire à l’économie, limitant la capacité des banques à investir au moment crucial. Selon lui, les exigences proposées par la règle de Bâle III Endgame augmenteraient de manière injustifiée les contraintes de capital de 20 à 25 % pour les grandes banques, avec des répercussions négatives sur les marchés et les ménages américains.

Une lutte entre les intérêts bancaires et la sécurité en termes de finance globale est en jeu.

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Mikaia A.

La révolution blockchain et crypto est en marche ! Et le jour où les impacts se feront ressentir sur l’économie la plus vulnérable de ce Monde, contre toute espérance, je dirai que j’y étais pour quelque chose

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.