Finance : Biden concocte une taxe sur les plus-values à 44,6 % pour les riches
Dans son combat pour une redistribution des richesses, Joe Biden dégaine une nouvelle arme : la taxation des plus-values à long terme. Une cible bien choisie : ceux qui brassent plus d’un million de dollars. Une annonce qui secoue la finance et les adeptes de la cryptomonnaie, loin de passer inaperçue.
Taxer les riches : Biden joue la carte du chiffre fort
Tel un joueur d’échecs sur l’échiquier politique, Joe Biden ne recule pas dans sa lutte pour le pouvoir. Dans un pays où la richesse côtoie la dette, le président américain ne ménage pas ses efforts pour séduire les électeurs en vue des prochaines élections de novembre. Et pour cela, il compte bien utiliser l’arme redoutable de la hausse des taxes, quitte à s’aliéner les élites au profit des moins fortunés.
Dans les dédales budgétaires de 2025, une proposition résonne comme un coup de tonnerre fiscal : Biden envisage un taux d’imposition des plus-values à 44,6 %. Pourtant, derrière ce chiffre spectaculaire se cachent des nuances importantes.
Ce taux colossale découlerait de deux propositions distinctes : d’abord, une augmentation du taux ordinaire à 39,6 %, puis une hausse supplémentaire de 1,2 point de pourcentage pour les revenus d’investissement au-delà de 400 000 dollars. Mais en réalité, seuls les contribuables au revenu imposable dépassant le million de dollars verraient leur taux plafonné à 37 %.
Cette mise en avant stratégique du taux maximal semble viser à mobiliser l’opinion publique tout en évitant de froisser les élites économiques. Une tactique qui, derrière le chiffre fort, masque habilement les seuils de revenus spécifiques visés.
Biden et les Impôts : le grand chiffre qui cache des nuances en finance
Le spectre d’une taxation à 44,6 % des plus-values et d’une taxe de 25 % sur les gains non réalisés plane au-dessus des réseaux sociaux. Pourtant, ces mesures ne sont pas aussi cataclysmiques qu’elles en ont l’air.
La proposition de Biden, largement relayée, ne s’appliquerait qu’aux contribuables disposant de plus de 100 millions de dollars d’actifs nets. Un détail crucial, souvent oublié dans le tumulte des débats fiscaux.
L’origine de ce chiffre imposant remonte au 11 mars, avec un document explicatif du Département du Trésor. Mais attention, ce taux colossal ne serait activé que si deux propositions distinctes sont approuvées : l’une visant à augmenter le taux d’imposition ordinaire le plus élevé, et l’autre à augmenter le taux d’imposition sur les revenus de placement.
Malgré les cris d’alarme, la majorité des travailleurs ne seront pas touchés. Les cibles réelles de ces mesures fiscales sont les hauts revenus, à partir de 400 000 dollars, voire 1 million de dollars. Une stratégie qui épargne l’utilisateur moyen de cryptomonnaie (BTC, ETH, etc.), selon les experts.
Alors que la polémique enfle, une certitude demeure dans le monde de la finance : pour la plupart d’entre nous, ces réformes fiscales ne changeront guère notre quotidien financier.
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