BREAKING 🚨: Ethereum
— Barchart (@Barchart) February 9, 2025
Speculators have built the largest $ETH short position in history pic.twitter.com/GVpKfi0Aw7
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Ethereum : La descente aux enfers
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Le schisme chez les développeurs ethereum a provoqué un crash retentissant. Serait-ce le début de la fin ?
Wall Street boude ethereum
Les positions short sur le marché des Futures sont en hausse de 40 % depuis une semaine, et de 500 % depuis novembre 2024 !
Jamais les fonds d’investissement de Wall Street n’ont été aussi pessimistes. Cette défiance s’est matérialisée par une chute éclaire de 37 % face au dollar il y a quelques jours.
Ce crash n’a pas fait les gros titres, mais c’est tout de même plus de 1 000 milliards de dollars qui se sont volatilisés du marché des cryptos.
Face à cette décrue, la domination du bitcoin s’est encore accentuée. Il représente à présent plus de 60 % du marché. Voire 70 % si l’on met de côté les stablecoins et les memecoins.
L’ETH se négocie actuellement 45 % en dessous de son record de novembre 2021. Nous oscillons autour de 2 600 dollars, contre 4 600 dollars en 2021. A l’inverse, le bitcoin consolide autour de 100 000 dollars, en embuscade sous son plus haut historique (108 000 $).
La baisse de l’ethereum face au bitcoin est encore plus marquée. ETH s’est effondré de quasiment 70 % sur la période allant de décembre 2021 à aujourd’hui. Au plus bas depuis quatre ans.
La question étant : pourquoi Wall Street mise sur la baisse ? L’une des explications tient au fait que la masse monétaire d’ETH est de nouveau sur la pente ascendante.
Un peu plus de 120 millions d’ETH sont en circulation. La croissance ininterrompue depuis avril 2024 n’est pas énorme, mais elle contraste fortement avec la promesse « d’ultra sound money ». Alors que le nombre d’ETH devait baisser suite au passage en PoS, c’est finalement l’inverse qui se produit.
Par ailleurs, il s’avère que les institutionnels ne sont pas au rendez-vous, sans parler du schisme dans la communauté des développeurs qui n’arrange rien. Bientôt un fork ?
Ethereum vs Smart Money
Les investisseurs « institutionnels » ont investi plus de 40 milliards de dollars dans les ETF Bitcoin. Un pactole qui vaut maintenant 113 milliards étant donné l’appréciation du bitcoin. Soit près de 6 % de l’ensemble des BTC en circulation.
A contrario, les ETF Ethereum font pâle figure. Ils ne pèsent que 10 milliards de dollars, soit 3.5 % des ETH, avec des volumes faméliques.
Les investisseurs sophistiqués savent que l’hégémonie monétaire est un combat à mort. Vingt-sept États américains s’apprêtent à accumuler des bitcoins, et pas un seul ne veut d’ETH…
Le bitcoin pèse déjà six fois plus lourd que l’ethereum et l’on voit mal comment la tendance pourrait s’inverser. Aucune des nations prévoyant d’imiter les États-Unis (République tchèque, Hong Kong, Japon, Brésil, Pologne, Russie, etc) ne parle de l’ethereum. Le silence est assourdissant.
Certains veulent croire que le fonds souverain américain en accumulera un peu. Il suffit pourtant de se remémorer les dires d’Howard Lutnick (en charge du fonds souverain) pour se persuader du contraire :
« Quel est le seul actif que les gens peuvent détenir sans que personne puisse le confisquer ? Bitcoin. Avec le stablecoin tether, vous pouvez appeler la compagnie Tether. Avec Ethereum, vous pouvez appeler Joe Lublin »…
Un autre raison pour laquelle ethereum est sur le recul tient à la fronde des développeurs contre la récente purge au sein de la fondation Ethereum.
Fork en vue ?
Konstantin Lomashuk, fondateur de Lido et de P2P.org, a créé une « deuxième fondation » pour Ethereum.
En cause, l’éviction de certains développeurs de la Fondation Ethereum, notamment le vétéran Eric Conner. Ce dernier a qualifié la Fondation Ethereum de « marécage gauchistes et de perdants. On pourrait supprimer 80 % du budget que l’ethereum fonctionnerait et progresserait toujours ».
Un autre développeur a lancé sur X :
« Vous ne pouvez pas nier qu’ethereum est en train de perdre des pans entiers de sa base (utilisateurs, développeurs). Pensez ce que vous voulez, mais le marché envoie un signal fort que la stratégie actuelle n’est pas la bonne. »
Les erreurs du passé rejaillissent également par l’entremise de @Beaniemaxi :
« La pire décision stratégique d’Ethereum fut de passer de PoW à PoS pour cause de changement climatique. […] L’abandonner n’avait aucun sens économique. »
La zizanie règne et la récente prise de parole de Vitalik Buterin n’a pas arrangé les choses. Il déclarait le 22 janvier :
« La personne qui décide du nouveau leadership de la fondation Ethereum, c’est moi. L’un des objectifs de la réforme actuelle est de donner à la fondation un ‘proper board’ [un vrai conseil d’administration…]. »
Jusqu’à présent, les intentions de Lomashuk pour cette seconde fondation restent obscures. Mais le fait est que de nombreux gros bonnets ont quitté le navire en vendant leurs ETH dans la foulée.
Il faut voir le bon côté des choses. Encore cinq ou six fondations et Ethereum pourra peut-être prétendre être décentralisé…
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