Ethereum (ETH) : Vitalik va réduire les frais

Vitalik Buterin, le fondateur d’Ethereum (ETH), a formulé des propositions auprès de la communauté afin de diminuer les frais de gaz relatifs à la mémoire.

Vitalik fait preuve de pensée critique

Selon Vitalik Buterin, les mécanismes de facturation de la mémoire actuellement utilisés pour restreindre la consommation des ressources de l’Ethereum Virtual Machine (EVM) sont efficaces. Cependant, il estime qu’ils sont trop complexes et peu efficients. Vitalik leur attribue plusieurs lacunes importantes, notamment :

• Pas de formule précise pour déterminer la consommation théorique maximale de la mémoire allouée à chaque entité ;
• Gestion incohérente de la tarification de la mémoire ;
• Facturation de l’extension de la mémoire alors que son utilisation ne nécessite pas de ressources supplémentaires ;
• Mauvaise optimisation de la mémoire maximale exploitable par les applications légitimes par rapport à celles des cyberattaquants.

En effet, ils pénaliseraient lourdement les utilisateurs du réseau et pas assez les auteurs d’attaques par déni de service. Ce sont autant de raisons pour lesquelles Vitalik souhaite que le système établi soit repensé. À cette fin, il a émis des suggestions de modèles alternatifs susceptibles de se conformer davantage à l’objectif fixé.

Solutions proposées pour améliorer les frais sur Ethereum

La première méthode consiste à limiter la consommation totale de mémoire de toutes les trames d’appel sur la base d’une équivalence avec la taille du gaz. Ainsi, une transaction avec un gaz de X octets obtiendra X octets de mémoire. Par ailleurs, les extensions de la mémoire sur Ethereum ne sont désormais plus facturées.

La deuxième proposition prévoit de plafonner la taille maximale de la mémoire à 30 millions d’octets, et ce, indépendamment du gaz. Cela implique que chaque transaction dispose de 30 millions d’octets pour son exécution. Toutefois, cette approche présente un risque d’insécurité non négligeable, car les pirates auront également accès à la même quantité de ressource.

La troisième option vise à restreindre la mémoire maximale théorique en fonction du gaz. La nouvelle équation est la suivante : nombre total d’octets <= racine carré (gaz) * 4096. Son point faible réside dans son caractère peu intuitif et sa complexité.

Pour l’instant, la réaction de la communauté n’est pas très marquée. Cela dit, la nouvelle semble en réjouir plus d’un si l’on en croit les appréciations sur Twitter.