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Russia Is Approaching Economic Disaster!

18h00 ▪ 4 min read ▪ by Evans S.
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La Russie, bien que résiliente face aux sanctions occidentales, semble s’engager sur une pente descendante. Soutenue par une économie de guerre florissante en 2024, le pays pourrait voir ses efforts s’effriter dès l’année suivante. Le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit en effet un ralentissement sévère en 2025, alors que la machine russe, longtemps portée par les commandes militaires, risque de s’essouffler.

Russie effondrement

Résilience en 2024, mais pour combien de temps ?

Pour l’année 2024, l’économie russe semble encore solide. Le FMI a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour le pays, atteignant 3,6 %, soutenue par les dépenses militaires massives.

Cette troisième année de guerre en Ukraine a stimulé l’industrie du complexe militaro-industriel, offrant à la Russie une façade de prospérité. Cependant, cette croissance, bien que significative, ne masque pas les signes d’un épuisement imminent.

L’explosion des commandes publiques a créé une surchauffe du marché, entraînant un cycle inflationniste déjà perceptible.

Le Kremlin, malgré son discours de victoire sur les sanctions, ne pourra pas échapper à l’impact à long terme de cette situation.

Le FMI anticipe un ralentissement de la croissance en 2025, tombant à 1,3 %, un chiffre qui reflète la fin d’un cycle d’expansion artificiel.

Ce n’est plus une question de « si », mais de « quand » l’économie russe commencera à s’affaisser sous le poids de ses propres politiques.

Russie : Spirale inflationniste et manque de main-d’œuvre

L’une des principales raisons de ce ralentissement est la montée en flèche de l’inflation. Les dépenses massives dans l’effort de guerre ont exacerbé la pression sur les prix.

En injectant des milliards dans le complexe militaro-industriel, Moscou a involontairement créé une bulle. Les ressources deviennent plus rares, les salaires augmentent, et avec une inflation atteignant déjà 8,6 % en septembre, la Banque Centrale de Russie (BCR) est poussée à relever ses taux directeurs, actuellement à 19 %.

Mais la véritable bombe à retardement réside dans le manque de main-d’œuvre. Avec des centaines de milliers d’hommes envoyés au front ou fuyant à l’étranger, la Russie fait face à une pénurie critique de travailleurs.

Même Vladimir Poutine a dû reconnaître publiquement ce problème, admettant que le chômage historiquement bas devient un frein à la croissance économique. Cette situation ne peut que se détériorer en 2025, rendant les prévisions du FMI d’autant plus crédibles.

L’économie de guerre, un piège à long terme

En injectant sans relâche dans l’effort de guerre, le Kremlin risque de se retrouver pris au piège d’un modèle économique insoutenable.

La Russie a, certes, réussi à contourner certaines sanctions et à réduire sa dépendance aux hydrocarbures, mais à quel prix ? L’économie du pays est désormais dépendante de ses propres dépenses militaires. Cette stratégie, qui semblait efficace à court terme, pourrait se retourner contre elle en 2025.

La hausse annoncée de 30 % des dépenses militaires pour 2025, prévue par le gouvernement russe, ne fera qu’alimenter la spirale inflationniste dans laquelle le pays se trouve déjà.

Plus inquiétant encore, elle risque de creuser davantage le fossé entre les investissements publics et les besoins réels de la population.

En continuant de miser sur une économie de guerre, Moscou pourrait très bien précipiter le pays dans une crise économique de grande ampleur, dont les premiers signes sont déjà visibles.

L’inflation, le manque de main-d’œuvre et la dépendance excessive à l’effort de guerre laissent présager un désastre économique pour le pays. Pendant ce temps, L’Inde et la Chine absorbent 78 % du pétrole russe.

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Evans S.

Fasciné par le bitcoin depuis 2017, Evariste n'a cessé de se documenter sur le sujet. Si son premier intérêt s'est porté sur le trading, il essaie désormais activement d’appréhender toutes les avancées centrées sur les cryptomonnaies. En tant que rédacteur, il aspire à fournir en permanence un travail de haute qualité qui reflète l'état du secteur dans son ensemble.

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