En République centrafricaine, la cotation de Sango aura finalement lieu en 2023
La République centrafricaine est le deuxième pays à avoir décidé de faire du bitcoin (BTC) une monnaie légale, après le Salvador. Le parlement a voté à l’unanimité le projet de loi sur l’adoption de la crypto phare, le 21 avril 2022. L’un des objectifs de cette initiative est de garantir l’inclusion financière à la population. Le ministre centrafricain de l’Économie numérique, n’a pas manqué de saluer l’initiative. Justin Gourna Zacko avait alors déclaré qu’il travaillerait à la construction d’un cadre favorable au secteur financier local. À présent, les autorités ont annoncé une décision qui pourrait ne pas plaire à tout le monde.
Plus de cotation pour Sango cette année
Depuis la légalisation du bitcoin (BTC) en Centrafrique, le gouvernement a pris plusieurs décisions. Elles visent à favoriser l’adoption de la crypto sur toute l’étendue du territoire. Bangui a notamment déployé une équipe de bitcoiners à travers le pays. Mais, Sango, la première initiative crypto de la Centrafrique, les résultats ne sont pas encore au rendez-vous.
Les autorités centrafricaines ont également proposé d’accorder la citoyenneté à tout investisseur crypto contre 60 000 dollars de Sango. Mais les décideurs ont rejeté la proposition, ce qui a été suivi d’une annonce des autorités. Reuters a révélé dans un tweet que la Centrafrique « retarde la cotation des tokens, invoquant les « conditions du marché ».
L’agence de presse a rapporté les déclarations des modérateurs du canal Telegram de Sango, sur le sujet. Ces derniers ont parlé de la récupération de 5 % de la participation des investisseurs au moment de la cotation. Ils ont déclaré : « Nous allons reporter la cotation de Sango et la libération de 5 % au premier trimestre de 2023 ».
En dehors des conditions actuelles sur le marché crypto, ils ont parlé d’un autre élément qui a influencé cette décision. Il s’agit d’un ensemble de facteurs saisonniers comme la période des vacances.
Cependant, les modérateurs n’ont pas mentionné la cause du retard annoncé. On pourrait penser que les banques centrales ou certains obstacles juridiques constituent la cause de ce retard.
Le gouvernement de la République centrafricaine souhaite toujours faire de son pays un hub crypto. Les ministres ont clairement expliqué que la Centrafrique voudrait avoir « une longueur d’avance » dans ce domaine. Il faut dire qu’il y a quelques mois, Bangui a présenté son projet de création d’une île crypto virtuelle et physique.
Maximisez votre expérience Cointribune avec notre programme 'Read to Earn' ! Pour chaque article que vous lisez, gagnez des points et accédez à des récompenses exclusives. Inscrivez-vous dès maintenant et commencez à cumuler des avantages.
Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.