En quoi la seconde évolution majeure d'Ethereum (ETH) est différente de la première ?
La seconde évolution majeure d’Ethereum arrive à grands pas. Cependant, cela semble être différent de la première. En 2016, le premier fork sur l’Ethereum donnait naissance à ETH et ETC. Une première grande évolution puisque ces deux crypto sont actuellement 2e et 19e plus grande crypto par capitalisation boursière. Le deuxième changement majeur sera la fusion potentielle avec Proof of Stake. Et cela pourrait provoquer un autre fork. En quoi cette fois est différente, et pourquoi DeFi sur la nouvelle chaîne pourrait être catastrophique ?
Des motivations différentes
Avant tout, il faut noter que les motivations pour ces deux changements sont totalement différentes. En effet, “the merge” est motivé par une mise à jour technologique ambitieuse. Tandis que c’était une situation de crise qui provoqua l’évolution (le fork) de l’Ethereum en 2016.
- Un fork sur le réseau d’Ethereum duplique toutes les données sur sa blockchain d’origine vers la nouvelle. Ainsi, beaucoup plus de données sont passées sur Ethereum depuis ce fork.
- A côté de cela, Ethereum de 2016 n’était pas la grande ETH que l’on connaît aujourd’hui. Sa capitalisation boursière à l’époque oscillait autour de 1 milliards. Alors qu’aujourd’hui, c’est plus de 230 milliards de dollars.
- Durant la première évolution, les NFTs n’étaient pas vraiment connus du grand public. Aujourd’hui, il y a plus de 130 000 NFT sur l’Ethereum.
- En 2016, la DeFi ne faisait que ses premiers pas. Alors qu’actuellement, la DeFi sur l’Ethereum se compose de plus de 530 protocoles. Les smart contracts enferment actuellement 40 milliards de dollars sur le réseau d’ETH.
Des problèmes liés à la nouvelle évolution du réseau Ethereum
Un fork Proof-of-work du réseau d’Ethereum actuel pourrait présenter des défis importants pour les développeurs et les acteurs du marché. Cela pourrait également éliminer la DeFi sur la nouvelle blockchain.
De plus, chaque jeton ERC-20 est toujours soutenu par un autre actif. Compte tenu de cela, il se pourrait que chaque stablecoin ERC-20 ne soit plus échangeable par un actif sous-jacent, après le fork. Alors que l’USDT, par exemple, représente 28 % de la capitalisation boursière d’Ethereum.Déjà, certains émetteurs comme Tether et CirclePay ont déclaré qu’après le fork, seuls les tokens sur le réseau PoS seront échangeables.
À cet effet, les utilisateurs et les smarts contracts peuvent tenter de liquider des positions sur le nouveau réseau. Cela va ainsi contribuer à augmenter la pression de vente sur le nouveau token. À tout cela, s’ajoutent les différences technologiques. Il y aura probablement une ascension difficile pour ceux qui soutiendront le réseau PoW d’Ethereum.
Tout cela montre la différence entre le premier fork sur l’Ethereum, et “the merge”, la deuxième évolution majeure du réseau. C’est en effet beaucoup plus complexe et difficile qu’il ne paraît. Compte tenu de tous ces problèmes, ne serait-il pas plus simple pour l’équipe du protocole de déployer une nouvelle instance du protocole sur ETC ? C’est une autre question qui se pose.
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