Économie : Les pratiques douteuses des banques françaises révélées
Depuis des siècles, les banques dominent notre économie, s’imposant comme les maîtres incontestés du système financier. Mais derrière cette façade respectable, se cachent des pratiques peu reluisantes. L’étude menée par 60 millions de consommateurs révèle que les grandes banques, telles que BNP Paribas, la Société Générale et le Crédit Agricole, cumulent dérives sociales, environnementales et fiscales. Ce constat accablant met en lumière une gestion critiquable qui impacte profondément leurs clients et l’avenir économique.
Économie et environnement : le coût caché des grandes banques
Les grandes banques, censées être le pilier de l’économie mondiale et logiquement dans le vert après la nomination de Michel Barnier en tant que Premier Ministre, se révèlent être des acteurs majeurs dans des pratiques environnementales douteuses. L’étude menée par plusieurs ONG, associées à 60 millions de consommateurs, montre que des institutions comme le Crédit Agricole, la Société Générale et BNP Paribas ne sont pas aussi vertueuses qu’elles le prétendent.
Leur soutien massif à des projets fossiles ou à des industries responsables de la déforestation en est une preuve accablante. Le Crédit Agricole, souvent qualifié de « banque verte », a ainsi investi 243 millions d’euros dans des entreprises de déforestation brésilienne, tandis que BNP Paribas a prêté près de 2 milliards d’euros à ces mêmes industries.
Ces banques, tout en affichant des engagements environnementaux, n’hésitent pas à maximiser leurs profits, souvent au détriment de l’avenir écologique de la planète.
En matière de transparence fiscale, c’est un véritable festival de l’optimisation. La Société Générale, par exemple, a investi 16 % de ses bénéfices dans des paradis fiscaux. Mais ce n’est pas tout : ces grandes banques ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit de contourner la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Voici quelques chiffres clés issus du rapport :
- Crédit Agricole : 243 millions d’euros dans la déforestation ;
- BNP Paribas : 2 milliards d’euros prêtés à des entreprises destructrices ;
- Société Générale : 16 % de bénéfices dans des paradis fiscaux.
Tout ceci laisse un goût amer quant à l’engagement réel de ces institutions pour un avenir plus durable.
TradFi : des pratiques sociales et tarifaires sous la loupe
L’univers de la finance traditionnelle (TradFi) est également mis à mal par ce rapport qui révèle que les grandes banques, en particulier BNP Paribas et la Société Générale – cette dernière étant auteurre d’un projet de stablecoin Euro récemment déployé sur Solana, appliquent des politiques sociales et tarifaires extrêmement dures envers leurs clients les plus fragiles. La gestion des découverts et les frais bancaires exorbitants sont devenus un véritable cauchemar pour ceux qui traversent des difficultés financières.
Ces établissements n’hésitent pas à facturer des lettres d’information pour comptes débiteurs à prix d’or, alourdissant encore plus la charge des clients déjà en détresse.
La Société Générale se distingue par un écart salarial vertigineux : son PDG, Slawomir Krupa, perçoit une rémunération 45 fois supérieure à celle de la moyenne de ses employés.
Les inégalités ne s’arrêtent pas là. L’étude met en lumière une inégalité criante en matière de parité homme-femme au sein des postes de direction. La gouvernance de ces établissements reste majoritairement masculine, et les efforts pour promouvoir une réelle égalité de genre demeurent bien timides.
D’un point de vue global, la TradFi semble en décalage complet avec les attentes sociales actuelles, bien loin des idéaux de justice et de solidarité qu’elle devrait incarner.
Ce constat pose une question fondamentale : comment des banques, censées être au service de l’économie et de leurs clients, peuvent-elles justifier de telles pratiques ? Il devient évident que les promesses de responsabilité sociale et environnementale ne sont souvent qu’une façade pour masquer des dérives profondes.
Heureusement, des banques comme Goldman Sachs et BNP Paribas commencent à intégrer les bitcoin (BTC) et autres cryptomonnaies dans leur écosystème, preuve que certaines institutions financières prennent enfin conscience des enjeux du futur. Ou bien, est-ce un trompe-oeil ?
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