Des données d’OpenAI auraient été piratées et utilisées par DeepSeek
DeepSeek a beau épater le monde avec ses prouesses technologiques, il n’est pas aussi clean qu’il aimerait le faire croire. Derrière son modèle d’IA R-1, vanté comme un rival économique de ChatGPT, se cache une histoire de siphonnage massif de données. Microsoft et OpenAI ont découvert en 2024 une extraction suspecte à grande échelle via l’API d’OpenAI, et les soupçons pointent vers DeepSeek. Un scandale qui révèle les tensions grandissantes entre la Chine et les États-Unis sur l’IA.
DeepSeek : l’IA chinoise dans le viseur de Microsoft
En janvier 2025, la startup chinoise DeepSeek, récemment salué par Sam Altman, a frappé fort avec son modèle R-1, un rival de ChatGPT à coût réduit. Mais Microsoft, investisseur numéro un d’OpenAI, a flairé un coup tordu. Selon Bloomberg, ses chercheurs en sécurité ont repéré une extraction anormale de données via l’API d’OpenAI à l’automne 2024.
La question qui brûle toutes les lèvres : DeepSeek a-t-il pompé les modèles d’OpenAI pour entraîner son propre système ?
David Sacks, le « tsar » de l’IA à la Maison Blanche, n’a pas mâché ses mots :
« Il y a des preuves substantielles que DeepSeek a distillé les connaissances des modèles d’OpenAI, et je doute qu’OpenAI apprécie ça. »
Une accusation lourde, qui repose sur une méthode appelée distillation : un modèle IA en copie un autre en apprenant de ses sorties.
Détail croustillant : cette révélation a fait tanguer les bourses tech, effaçant des milliards de dollars aux États-Unis. DeepSeek a gagné une place sur l’échiquier mondial, mais pas sans se faire quelques ennemis.
IA et guerre froide technologique : une bataille sans merci
Ce scandale met en lumière un affrontement grandissant entre les superpuissances de l’IA. OpenAI, soutenu par Microsoft, est en première ligne d’une guerre technologique avec la Chine. Et cette fois, l’ennemi ne se cache pas dans les laboratoires, mais dans les lignes de code.
La tension est telle que la marine américaine a interdit à son personnel d’utiliser DeepSeek, redoutant une faille de sécurité. Un email interne du 24 janvier a mis les choses au clair :
« Par précaution, DeepSeek est banni. Risques éthiques et de sécurité trop élevés. »
Une mesure radicale qui en dit long sur les craintes autour de cette IA chinoise.
Autre point d’inquiétude : même si DeepSeek a été conçu à moindre coût, il repose toujours sur d’immenses centres de données. Comme le rappelle Tsarathustra sur X :
« Les entreprises américaines apprendront des techniques d’efficacité de DeepSeek, mais les centres de données restent l’atout maître. »
Une façon de dire que, malgré tout, les Américains gardent une longueur d’avance.
DeepSeek impressionne certes, mais son ascension fulgurante a un revers : elle a déclenché une vague de scams crypto, prouvant que l’IA peut être aussi un outil redoutable pour les escrocs.
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