Défense des droits humains : Lettre ouverte au Congrès américain en faveur du bitcoin (BTC)

Ces défenseurs des droits humains ont exhorté le Congrès à s’informer sur le bitcoin (BTC) et son utilisation pour les nations souffrant des conflits et de l’hyperinflation via une lettre publique.

Un appel afin de réagir aux multiples crises

La lettre, intitulée « Lettre de soutien à une politique cryptographique responsable » a été adressée à la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et aux chefs de la majorité et de la minorité du Sénat, Charles E. Schumer et Mitch McConnell, respectivement.

Elle présente des témoignages personnels sur la façon dont le bitcoin et les monnaies stables ont été utilisés dans des pays en proie à des conflits, comme l’Ukraine, ou à l’hyperinflation, comme le Venezuela.

« Nous pouvons personnellement attester, comme le font les rapports ci-joints des plus grands médias mondiaux, que lorsque des catastrophes monétaires ont frappé Cuba, l’Afghanistan et le Venezuela, le bitcoin a été un refuge pour nos compatriotes. Lorsque la répression des libertés civiles s’est abattue sur le Nigeria, la Biélorussie et Hong Kong, le bitcoin a permis de maintenir à flot la lutte contre l’autoritarisme. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ces technologies (dont les détracteurs affirment qu’elles ne sont “pas faites pour ça”) ont joué un rôle dans le soutien de la résistance démocratique, en particulier les premiers jours, lorsque les systèmes financiers traditionnels ont failli », peut-on lire dans la lettre. Pour aller plus loin, vous pouvez lire nos articles sur la situation des stablecoins en Afghanistan, et sur la situation des cryptomonnaies au Venezuela.

« Le bitcoin permet l’inclusion financière et l’autonomisation parce qu’il est ouvert et sans permission », indique la lettre.

Une lettre en réponse à une autre lettre anti-crypto

Cette lettre sort aussi dans un contexte où de nombreuses personnes critiquent ouvertement l’évolution de l’adoption des cryptomonnaies, tout particulièrement dans certains États américains où l’adoption est de plus en plus forte.

« Vous avez récemment reçu une lettre différente d’un groupe de critiques affirmant que les cryptomonnaies sont “non prouvées” et une solution “à la recherche de problèmes”. Nos problèmes sont réels et la preuve est dans nos histoires et notre travail. (…)

Contrairement à la plupart des citoyens de la planète, presque tous les auteurs de la lettre anti-crypto sont originaires de pays dotés de monnaies stables, de la liberté d’expression et de droits de propriété solides. Les utilisateurs de dollars et d’euros n’ont très probablement pas connu une dévaluation extrême de leur monnaie ou la poigne froide d’une dictature. »

C’est en effet là où toute la différence se joue, pour de nombreuses personnes, le dollar et l’euro fonctionnent parfaitement et ils ne cherchent pas d’autres moyens de paiement. Mais pour de nombreuses personnes à l’échelle mondiale, leurs monnaies nationales sont entièrement contrôlées par leurs gouvernements, ou dans d’autres cas ces monnaies n’ont de valeur que dans le pays d’émission et cette valeur s’effondre avec les crises.

Lyudmyla Kozlovska, une militante ukrainienne, a déclaré que le bitcoin a directement aidé à la collecte de fonds pour les soldats dans la lutte contre la Russie.

« Pour moi, le bitcoin n’est pas seulement une technologie. Il a littéralement sauvé la vie de mes amis et de nombreux Ukrainiens », a déclaré Kozlovska. « Sans lui, nous n’aurions pas pu lever des fonds aussi rapidement pour payer les équipements de protection des soldats dans les premiers jours de l’invasion russe. »

Le bitcoin (BTC) est un outil créé pour contrôler ses biens, mais surtout pour ne pas voir le fruit de son travail s’effondrer à cause de politique publique ou de choix géopolitique. Même si le bitcoin est par nature apolitique, il a été créé pour le peuple et continuera d’être un outil d’émancipation, financière et intellectuelle.