Défaut de paiement US : les cryptos pour sauver la mise ?

Le dollar américain est menacé de perdre sa domination dans le commerce international. La question agite l’opinion publique américaine depuis quelques semaines. Certains sont plus conscients du risque que d’autres. S’il devait se concrétiser, c’est tout le système économique mondial qui s’effondrerait.

Le défaut de paiement : menace principale pour le dollar américain

Il y a encore quelques jours, certains rejetaient l’idée d’une perte d’influence du dollar américain. Désormais, cette possibilité semble en convaincre d’autres. C’est le cas de l’ex-secrétaire d’État américaine Hillary Clinton.

Cette dernière n’a bien évidemment pas loupé l’occasion de s’exprimer sur cette question d’intérêt national pour les États-Unis. D’après elle, le risque est bien présent. Le statut de monnaie de réserve de dollar pourrait être compromis.

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Hillary Clinton Warns of 'Worldwide Financial Meltdown' and Dollar Losing Reserve Currency Status if US Defaults on Its Debt – Economics Bitcoin Newshttps://t.co/UTPVt6xJO1
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Et la faute n’est pas à rechercher en dehors des États-Unis comme certains ont pu le penser récemment. Si la monnaie américaine risque de perdre son influence dans les transactions internationales, c’est principalement en raison du défaut de paiement du pays.

« Si le Congrès continue de flirter avec le défaut de paiement, les appels à détrôner le dollar en tant que monnaie de réserve mondiale se feront de plus en plus pressants », a souligné l’ancienne candidate démocrate à la présidentielle de 2016.

Le défaut de paiement : une menace pour le système financier global ?

L’analyse d’Hillary Clinton dépasse a priori le simple cadre des enjeux nationaux. La situation de la monnaie américaine pourrait selon elle muter en un problème plus global, menaçant la stabilité financière internationale.

Ainsi, le fait pour les États-Unis de faire défaut sur leur dette n’impacterait pas seulement le dollar américain. Il pourrait à terme, causer un naufrage financier planétaire. La raison : une perte de confiance des particuliers, des entreprises et des gouvernements du monde entier.

Pour le moment, ceux-ci « ont confiance dans le fait que l’Amérique paie ses dettes, fait respecter l’État de droit et garantit la stabilité ». Mais une chose est évidente pour Hillary Clinton. C’est qu’à mesure que les États-Unis feront défaut sur leurs dettes, les Etats du monde travailleront à se couvrir.

Dans ce contexte, l’ex-secrétaire d’Etat avertit : « Le débat sur le plafond de la dette ne porte pas sur l’autorisation de nouvelles dépenses. Il s’agit pour le Congrès de payer les dettes qu’il a déjà contractées. Refuser de payer reviendrait à ne pas rembourser son prêt hypothécaire, mais avec des conséquences mondiales ». Les pays du BRICS l’ont compris et s’y préparent.