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De Bitcoin (BTC) à l'Internet de l'Energie - Découvrez WPO et l'ICO du GreenToken (GTK)

mer 30 Sep 2020 ▪ 13 min de lecture ▪ par Hellmouth B.

Nouvel épisode aujourd’hui d’Adopte un projet crypto ! Un chapitre qui me tient particulièrement à cœur, tant il se place à la convergence de sujets majeurs, quoi qu’un peu antinomiques à première vue.

Aujourd’hui il va en effet être question de transition énergétique, de la quête d’une énergie plus responsable et distribuée de manière plus efficiente et transparente, dans un monde qui en a plus besoin que jamais. Or, il se pourrait que cette ambition aussi noble que complexe à mettre en oeuvre, puisse incessamment se réaliser en partie grâce à l’utilisation intelligente des technologies blockchain et de ce qu’il convient de qualifier dorénavant de tokenisation du monde.

Ce pari déterminant pour l’avenir de la planète, mais plus encore pour celui de ceux qui l’arpenteront après nous, la société française WPO, leader européen dans le domaine des énergies renouvelables a décidé de le relever. Et si l’industrie crypto entend régulièrement parler du concept émergent « d’Internet de la valeur », WPO l’entreprise aux 2000 éoliennes sous gestion propose pour sa part d’être précurseur sur un nouveau continent : l’Internet de l’Energie.

Et parce que qui dit projet crypto dit nécessairement nouvel actif numérique, l’occasion va être parfaite pour évoquer le GreenToken dont la vente publique (ICO) a démarré il y a quelques jours, auréolée du premier VISA AMF accordé à une entreprise du secteur énergétique.

Avertissement : Ce nouveau chapitre d’Adopte un projet Crypto vous est proposé en partenariat avec WPO. Les investissements crypto sont risqués par nature et soumis à d’importantes fluctuations. Cet article ne constitue pas une incitation à l’investissement. Merci de prendre connaissance de la mise en garde de l’AMF en bas du présent article.

L’arbre Bitcoin qui cache la forêt d’éolienne

L’équation est quelque peu contre-intuitive : pour beaucoup, la blockchain demeure associée à un encombrant ancêtre commun : Bitcoin (BTC). Or, dans la psyché commune, Bitcoin charrie dans son ombre divers maux, dont notamment l’accusation récurrente de participer à la folie énergétique globale. Le cliché voudrait ainsi que des des milliers de spéculateurs frénétiques ne fasse qu’alimenter sans cesse un gaspillage énergétique délirants, sous couvert de produire toujours plus de bitcoins, dans une course énergétique insensée. Une course surtout perdue d’avance alors même que la maison commune brûle.

Outre que comme la plupart des idées-reçues, ce cliché est plutôt très loin de la réalité, il convient comme souvent de raisonner selon un schéma coût/bénéfice. Or, s’il est indéniable que par sa nature même, la solidité et la résilience de la blockchain de Bitcoin sont garanties précisément par la quantité d’énergie (et de puissance informatique) déployée au profit de la sécurisation du réseau, Bitcoin n’est pas le monstre assoiffé d’énergie que l’on aime à décrire dans les milieux mal informés.

Ainsi, une très importante quantité de l’énergie qui fait tourner les machines de minage de Bitcoin provient de sources renouvelables (74% précisément). Par ailleurs, pour des raisons industrielles propres aux conditions de son exploitation, les fermes de minage Bitcoin sont majoritairement situées à proximité de sources d’énergies d’origine hydroélectrique. Ainsi, Bitcoin non seulement s’abreuve à des sources souvent énergétiquement vertueuses, mais profite également d’une énergie qui aurait sinon été perdue. Par ailleurs, la proximité entre fermes de minage et barrages limite drastiquement les contraintes de transport et de réseau.

On ne le niera pas cependant, la consommation de Bitcoin équivaut à celle d’un petit pays et ferait même de la création de Satoshi Nakamoto le 53ème consommateur mondial si on devait considérer Bitcoin comme une nation. On modérera cependant ce chiffre-choc en soulignant qu’en utilisant la même grille de lecture, le gaspillage alimentaire incarnerait pour sa part la 3ème puissance mondiale, juste derrière la Chine et les Etats-Unis.

Mais c’est surtout dans leur ratio coût/utilité que ces chiffres doivent être pesés. En effet, par son nouveau paradigme économique, les inédites formes de gouvernance qu’il autorise et son potentiel de disruption massive, Bitcoin mérite qu’on lui consacre de l’énergie. Et puisque de Bitcoin on retient le plus souvent sa nature économique et ses capacités à « concurrencer » les banques, une étude de novembre 2019 de l’ONG Oxfam sur la thématique de l’empreinte carbone bancaire est éloquente :

« En 2018, les émissions de gaz à effet de serre issues des activités de financement et d’investissement des quatre principales banques françaises – BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE – dans le secteur des énergies fossiles ont atteint plus de 2 milliards de tonnes équivalent CO2, soit 4,5 fois les émissions de la France cette même année. Chacune des trois premières banques françaises a à elle seule une empreinte carbone supérieure à celle du territoire français.»

Rapport Oxfam

Ce sujet pourtant majeur est globalement absent du débat public. Autrement dit, si Bitcoin se voit volontiers reprocher d’incarner un non-sens écologique, en dépit des promesses d’efficience, de transparence, de distribution apportées par les technologies blockchain qui le supporte, le secteur bancaire global dans toute son imperfection, ses lourdeurs, bien calé dans un modèle industriel et écologique d’un autre temps, semble pourtant jouir d’un traitement bien différent.

Blockchain, énergie, efficience.…après ce petit rappel des enjeux, vient la parfaite transition pour évoquer notre projet crypto proposé à l’adoption du jour : WPO !

WPO, le mix énergétique parfait entre une PME responsable et une multinationale efficiente

En 2020, WPO est l’un des leaders européens des énergies renouvelables. Et puisqu’on en est à dresser des parallèles avec Bitcoin, ce qui allait devenir WPO France est né en 2008, quasiment au même moment que la reine des devises numériques. Si l’acronyme signifie originellement « Wind Prospect Operations », marquant l’importance accordée aux énergies éoliennes, la société qui regroupe 80 effectifs a depuis élargi son activité au secteur solaire.

Si WPO dans son fonctionnement a tout de l’agilité et de l’expertise de pointe de la PME, sa croissance organique donne le tournis : 2000 éoliennes supervisées, 12 millions de modules photovoltaïques, 5200 Megawatts et une présence dans 12 pays européens et en outre-mer.

WPO c’est également 7 milliards d’euros d’actifs énergétiques sous mandat et 900 millions d’euros de vente d’énergie renouvelable par an.

WPO et la blockchain

Maintenant que vous avez saisi toute l’envergure de l’entreprise et entrevu son potentiel de croissance, vous ne serez pas étonné d’apprendre que WPO a une forte culture de l’innovation et que l’équipe est en recherche perpétuelle de nouvelles solutions disruptives, à la fois plus fiables, plus transparentes et génératrice d’économies, tout autant que de valeur ajoutée. Et très logiquement, c’est vers la blockchain que WPO s’est notamment tourné.

Ainsi, dès 2018 le CEO de WPO Barthelemy Rouer décide de prendre résolument ce virage technologique, discernant toute la pertinente des architectures en chaînes de bloc s’agissant de la certification de la production d’énergie, l’émission de certificat (GoCerts), mais également la gestion de data.

Barthelemy Rouer (à gauche) et Duncan Levi, les 2 cofondateurs de WPO

« Notre blockchain attestera l’unicité, l’authenticité et l’historique de la propriété des GoCerts. Elle permettra ensuite de commercialiser des biens et services certifiés associés  »

Barthelemy Rouer

L’ICO du GreenToken

En parallèle de l’utilisation interne d’architecture blockchain, il n’aura pas fallu longtemps pour que WPO se décide à forger et proposer à la vente publique son propre jeton, le GreenToken (GTK). A ce stade vous l’avez saisi, WPO n’a pas grand chose de la start-up sympathique mais totalement désorganisée, qui incarne parfois l’écosystème crypto, encore dans sa grande adolescence. En effet, la société énergétique est un acteur majeur de son secteur et à ce titre, WPO oeuvre dans le plus parfait respect des règles dans un contexte où la recherche de conformité est un standard naturel.

Pour cette raison, WPO a sollicité – et obtenu le 12 mai 2020un visa AMF (Autorité des Marchés Financiers) lui permettant l’organisation d’une ICO, dont la phase publique a commencé le 5 septembre.

Cette ICO a été précédée d’une vente privée ayant permis d’écouler 663 000 jetons GreenToken pour un montant de 561 000 euros. En outre, des engagements contractuels avec des acteurs majeurs de l’énergie ont d’ores et déjà permis de sécuriser 3 millions d’euros jusqu’en 2030, dans le cadre d’achats récurrents de GTK. Enfin, avant même le début de l’ICO, 280 000 euros de tokens avaient déjà été pré-réservés.

Le GreenToken sera un token profondément utilitaire. C’est à dire qu’outre incarner un crypto-actif numérique qu’il sera possible de trader, sa détention sera assortie de nombreuses fonctionnalités sur lesquelles un article dédiée reviendra prochainement. Pour l’heure, voici un condensé de ce qu’il convient de retenir de l’ICO de WPO :

  • Le GreenToken (GTK) et un token ERC-20 qui évoluera sur la blockchain Ethereum
  • Son total supply est de 15 millions de GTK, dont 11 millions sont proposés à la vente
  • La vente publique durera du 5 septembre au 12 novembre 2020
  • Il est possible de participer à l’ICO avec de l’euro, du Bitcoin ou de l’Ethereum (ETH)
  • Le prix du token GTK est de 0.95 cts (1 euros, assorti de 5% de réduction durant l’ICO)
  • Le soft cap de l’opération est de 1.5 Millions d’euros, le hard cap de 10 millions
  • A l’issue de l’ICO, le GTK sera listé sur l’exchange français Savitar

3 raisons d’adopter WPO

  • Parce que le projet WPO s’est entouré de la crème de l’écosystème crypto, blockchain et fintech frenchy.

On dit que ce qui caractérise la qualité d’un projet réside notamment dans le talents des partenaires dont il sait s’entourer. Difficile avec WPO et l’ICO de GreenToken de trouver meilleure illustration du concept. C’est bien simple, le leader du renouvelable s’est entouré de tout ce que l’écosystème francophone fait de mieux : Equisafe, LemonWay, Coinhouse (ex-Maison du Bitcoin)…

  • Parce que WPO incarne à la perfection une étape que l’écosystème attend depuis longtemps : celle de l’arrivée de grands acteurs de secteurs complètement indépendants du milieu blockchain, en capacité d’offrir une respectabilité nouvelle à l’ensemble de l’industrie crypto.
  • Parce que ce que propose WPO n’est pas la génération d’un simple actif spéculatif de plus, ou la copie d’un énième jeton sans utilité, mais bien celle d’un token fonctionnel, cheville ouvrière de toute une architecture industrielle, le tout en parfaite conformité réglementaire

Envie à votre tour d’adopter le projet crypto WPO ? La vente de Green Tokens (sécurisée par Equisafe) est actuellement ouverte et accessible par ici.

Mise en garde de l’AMF

L’investissement dans une offre au public de jetons telle que définie à ’article L. 552-3 du code monétaire et financier comporte des risques de perte partielle ou totale de l’investissement. Aucune garantie n’est donnée quant à la liquidité des jetons acquis au cours de l’offre, l’existence d’un marché secondaire de ces jetons, la valeur des jetons acquis au cours de l’offre et la contre-valeur de ces jetons en devise.

Les jetons ne constituent pas des instruments financiers au sens de l’article L. 211-1 du code monétaire et financier et ne confèrent aucun autre droit que ceux décrits dans le Document d’Information.

En outre, le cadre réglementaire applicable à l’offre et aux jetons ainsi que le régime fiscal applicable à la détention des jetons ne sont pas définis à ce jour dans certaines juridictions. Le visa délivré par l’AMF ne porte que sur l’offre objet du présent Document d’Information. A l’issue de la clôture de l’offre, l’AMF n’effectuera aucun suivi de l’émetteur et de son Projet. Toute communication postérieure à l’offre et relative à celle-ci ne fera l’objet d’aucune revue par l’AMF. Le souscripteur est invité à consulter la Partie 4 « Facteurs de risques » de ce Document d’Information.

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Hellmouth B.

Crypto-enthousiaste de la deuxième heure, rien n’a plus d’importance à mes yeux que d’accompagner l’adoption globale et la démocratisation des trésors que nous propose la blockchain.

DISCLAIMER

Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.