Cryptomonnaies : 3 raisons de sourire

La panique est en train de décimer le marché. Les protocoles de DeFi tombent en cascade. Les exchanges licencient à tour de bras et les cryptomonnaies perdent en moyenne 98 % de leur valeur. Autrement dit, c’est la guerre. Et c’est vraiment la guerre en plus, entre l’Ukraine et la Russie. Quoi de mieux comme contexte économique ? En réalité, aucun contexte n’est meilleur. Nous allons voir trois indicateurs qui pourraient indiquer que nous avons touché le fond. Ce qui signifie que, maintenant, la seule direction possible, c’est la hausse. 

• Le Fear and Greed est au plus bas
• Les volumes des cryptomonnaies sont au sol
• Les banques centrales attaquent

Panique sur les cryptomonnaies : le Fear and Greed est à 6

C’est un des indicateurs les plus scrutés par les traders et les investisseurs. Comme tous les indicateurs, il ne peut pas servir seul à créer une stratégie de trading. Il doit plutôt être pris avec d’autres signaux qui ensemble peuvent donner un indice sur la direction du marché. En l’occurrence, le fear and greed indique la part de peur ou d’avidité qui règne dans le marché. La peur et l’avidité sont les deux seules émotions qui dirigent les graphiques boursiers. Soit les gens ont peur et ils vendent, soit ils sont avides d’argent et ils achètent. Seulement, 95 % des investisseurs perdent de l’argent. Cet indicateur nous dit une chose très importante : le sentiment de la majorité, qui est fondamentalement faux, en ce qui concerne l’investissement. 

Un indice fear and greed à 6 est un signal de désespoir profond. Monsieur tout le monde est persuadé que ce marché est un marché de dupe, que personne ne gagne, que c’est un scam, que Warren Buffet avait raison, etc. Et pour reprendre une phrase célèbre de ce Buffet, « il faut acheter lorsqu’il y a du sang dans les rues. »

Comme nous ne sommes pas des investisseurs institutionnels qui spéculent sur la chute des états après des guerres civiles, pour nous le sang sera simplement le rouge des bougies sur les graphiques boursiers. C’est le premier indicateur qui pourrait nous donner un signal d’achat. 

Les volumes des exchanges de cryptomonnaies à la dérive

Un deuxième indicateur qui nous montre le désintérêt des investisseurs et des petits traders pour ce marché, c’est les volumes sur les exchanges. Un facteur particulièrement intéressant pour Arthur Hayes, l’ancien PDG de Bitmex. Ce dernier analyse le marché ainsi : « Jusqu’où pouvons-nous descendre ? Je pense que nous le découvrirons au cours de ce week-end fatidique. Cette semaine, le Bitcoin et l’Ether ont rebondi de 20 000 et 1 000 dollars respectivement de manière impressionnante. Pourront-ils tenir une nouvelle attaque sur ces niveaux pendant un week-end où aucune fiat fraiche et sale ne pourra être déposée sur les échanges de crypto-monnaies ? »

Et il a bien raison. Étant donné que les virements SEPA ne fonctionnent pas le weekend – merci les banques, la liquidité ne peut pas affluer sur les exchanges pendant le weekend pour racheter le dip. En cas de chute violente, ou d’annonce dramatique, la chute se poursuivra jusqu’au mardi, quand les banques se réveillent. 

Mais derrière ce risque, une bonne nouvelle : les volumes ne sont plus là, les gens ne sont plus dans le marché, et c’est un moment pour prendre position. Encore une fois, il faut agir à l’inverse de la masse. 

L’action des banques centrales

La dernière chose qui fait peur à tout le monde, c’est l’action des banques centrales. Ces dernières ne comprennent pas ou peu l’économie. Et après avoir imprimé des quantités pharaoniques d’argent, en assurant que ce n’aurait aucun effet sur l’économie, les banques centrales viennent de comprendre que cela aura un effet sur l’économie. La panique est donc de mise. Le marché des actions entre en zone de turbulence, et les cryptomonnaies sont dans un état à mi-chemin entre le tremblement de terre et le tsunami. C’est l’occasion de creuser le dip, d’aller chercher un nouveau plus bas, et un point d’entrée encore plus intéressant pour les traders et les investisseurs. Pour dédramatiser cette actualité dramatique qui est bien le signe du bear market, l’ex PDG de Bitmex ironise :

Le marché est donc dans une phase de crise de panique. Mais c’est ce qui est bon. Si vous attendez l’euphorie pour acheter, vous avez plus de chance d’acheter du bitcoin à 69 000 dollars et de réaliser une catastrophique moins-value de – 68 %. Si vous achetez quand tout le monde panique en revanche, comme lorsque le fear and greed était à 5, vous êtes actuellement à 450 % de gains.