la crypto pour tous
Rejoindre
A
A

Crypto : L'UE frappe fort contre le kremlin avec des sanctions économiques radicales

mer 26 Juin 2024 ▪ 5 min de lecture ▪ par Evans S.
S'informer Event

L’Union européenne n’a pas l’habitude de faire les choses à moitié, surtout lorsqu’il s’agit de sanctions économiques. Cette fois-ci, l’objectif est clair : mettre la pression sur le Kremlin en s’attaquant à son infrastructure crypto et à ses moyens financiers alternatifs. C’est un véritable coup de massue pour la Russie, dont les répercussions pourraient se faire sentir bien au-delà des frontières européennes.

Crypto Russie

L’UE cible les fournisseurs de crypto-actifs

Les sanctions les plus récentes de l’Union européenne visent directement les opérateurs de la zone euro qui s’engagent avec des fournisseurs d’actifs cryptos facilitant les transactions en faveur de la défense russe.

Rejoint le programme ‘Read to Earn’ Ce lien utilise un programme d’affiliation

On parle ici d’une interdiction totale de ces interactions, une mesure drastique destinée à couper les vivres aux acteurs soutenant la machine de guerre du Kremlin.

Cette décision marque une nouvelle étape dans la guerre économique que l’UE mène contre la Russie. En interdisant ces transactions, l’UE espère tarir les flux financiers qui alimentent les capacités militaires russes. Les fournisseurs d’actifs cryptos se retrouvent ainsi dans le collimateur, contraints de se conformer ou de faire face à des conséquences sévères.

Mais ce n’est pas tout. Les nouvelles sanctions incluent également une interdiction d’utiliser le SPFS, le système de transfert de messages financiers développé par la Russie pour contourner l’exclusion du SWIFT.

Cette interdiction vise à isoler davantage la Russie des réseaux financiers internationaux, compliquant encore plus ses transactions transfrontalières.

Interdiction du système SPFS russe

Le SPFS, conçu comme une alternative russe au SWIFT, joue un rôle crucial dans les tentatives de la Russie pour atténuer l’impact des sanctions économiques occidentales.

En interdisant aux entités européennes de se connecter au SPFS, l’UE renforce son étau autour des transactions financières russes. Cette interdiction rend plus difficile l’utilisation de ce système par Moscou pour soutenir ses opérations militaires.

Le Conseil de l’UE a clairement indiqué que cette interdiction s’applique à tous les opérateurs européens. Cela inclut ceux basés à l’intérieur et à l’extérieur de la Russie. Même les filiales étrangères des entreprises européennes doivent se conformer à cette nouvelle réglementation, sous peine de sanctions.

En effet, ces mesures restrictives s’ajoutent à une série de sanctions déjà sévères imposées à la Russie depuis le début de son invasion de l’Ukraine.

La déconnexion de SWIFT et la saisie de milliards de dollars de fonds russes en Occident sont quelques exemples d’actions visant à affaiblir l’économie russe.

La « flotte sombre de Poutine » dans le viseur

La Russie n’a pas renoncé à ses ambitions. Certaines tactiques utilisées pour contourner les sanctions ont été particulièrement ingénieuses. Parmi elles, l’utilisation de la « flotte sombre de Poutine ». Il s’agit d’une flotte de pétroliers opérant discrètement pour continuer à exporter du pétrole malgré les restrictions.

Cette flotte, accusée d’aider la Russie à contourner les sanctions, est maintenant ciblée par l’UE. En repérant et en sanctionnant ces navires, l’UE veut rendre les opérations de la Russie plus difficiles. Elle cherche aussi à réduire ses revenus pétroliers, une source essentielle pour financer ses efforts de guerre.

Le Conseil de l’UE a annoncé l’identification de 27 navires faisant partie de cette flotte. En effet, ces navires feront l’objet de sanctions spécifiques. De plus, 61 nouvelles entités ont été ajoutées à la liste noire pour leur soutien direct à l’effort de guerre russe. Cela illustre une intensification des efforts pour isoler économiquement la Russie.

L’Union européenne, par ces sanctions économiques radicales, envoie un message clair. Elle est déterminée à utiliser tous les moyens à sa disposition pour faire pression sur le Kremlin et réduire ses capacités à mener la guerre en Ukraine. La cible est multiple : des fournisseurs de crypto-actifs aux pétroliers de la « flotte sombre », en passant par le système SPFS.

Alors que la Russie continue de chercher des moyens de contourner ces sanctions, l’efficacité de ces mesures reste à voir. Ce qui est certain, c’est que l’UE ne compte pas relâcher la pression de sitôt. Chaque nouvelle initiative témoigne de sa volonté de frapper fort et de manière ciblée.

Les prochains mois nous diront si ces efforts parviendront à faire fléchir le Kremlin ou si la Russie trouvera de nouvelles façons de résister à cette offensive économique.

Maximisez votre expérience Cointribune avec notre programme 'Read to Earn' ! Pour chaque article que vous lisez, gagnez des points et accédez à des récompenses exclusives. Inscrivez-vous dès maintenant et commencez à cumuler des avantages.



Rejoindre le programme
A
A
Evans S. avatar
Evans S.

Fasciné par le bitcoin depuis 2017, Evariste n'a cessé de se documenter sur le sujet. Si son premier intérêt s'est porté sur le trading, il essaie désormais activement d’appréhender toutes les avancées centrées sur les cryptomonnaies. En tant que rédacteur, il aspire à fournir en permanence un travail de haute qualité qui reflète l'état du secteur dans son ensemble.

DISCLAIMER

Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.